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Revue de la presse de la sous-région

Les taxis motos font aussi parler d’eux en Ouganda

Ces derniers temps, les taxi-motos, les taxi-vélos et les ‘’tuk tukeurs’’ vivent des moments difficiles avec la nouvelle mesure drastique limitant leurs zones de circulation dans la ville de Bujumbura. Parmi les problèmes à l’origine de cette décision, il a été cité celui de la sécurité routière, car certains motards se livreraient à du vol des effets personnels des gens comme les téléphones portables, les sacs à main, etc.

Et bien en Ouganda, les motards se livrent à des crimes au nez et à la barbe de la police ougandaise, comme nous le rapporte le journal Daily Monitor. Mais au pays de Milton Obote et d’Idi Amin Dada, on n’en est pas encore au stade de les chasser ou de limiter leurs zones de circulation. On pense plutôt à une solution à long terme, où les conducteurs de Boda Boda (c’est comme ça qu’on appelle les taxis motos là-bas) honnêtes pourraient être mis à contribution pour traquer les criminels qui salissent leur métier en commettant des crimes.

Même au Kenya, les taxis motos sont décriés

Le Président kényan vient d’ordonner le recensement des taxis motos sur l’ensemble du territoire. Tout est parti d’une vidéo choquante montrant un groupe de motards en train de s’en prendre à une femme dans sa voiture après un accident de roulage. S’en est suivi l’arrestation des centaines de taxis motos après l’annonce de Kenyatta qui demandait une plus grande sévérité envers ces derniers. Cette activité « n’est pas une licence pour déshabiller et retirer la dignité de nos femmes », a lancé le président. Cette profession, décriée au Kenya a été qualifiée en 2019 par le ministère de l’Intérieur comme « menace pour la sécurité nationale », d’après les propos rapportés par nos confrères de la RFI.

Le fils de Museveni se prépare-t-il à succéder à son père ?

Restons en Ouganda pour vous parler d’une nouvelle qui défraie la chronique dans les médias régionaux et internationaux. Ça a commencé avec de l’annonce de Muhoozi Kainerugaba le fils de Museveni faisant mention de sa retraite de l’armée ougandaise qu’il a rejoint en 1999 (28 ans de service). Museveni, âgé de 78 ans, ne pouvant pas rester au pouvoir éternellement, doit penser à sa retraite lui aussi. Ça faisait des années que les fins connaisseurs de la politique ougandaise soupçonnaient le vieux routier de la politique africain de préparer son rejeton aux fonctions suprêmes, tellement son ascension dans la hiérarchie de l’armée a été fulgurante, nous apprend le journal kényan, The East African.

Ouvrira ? Ouvrira pas ?

Le Rwanda a récemment annoncé l’ouverture de toutes ses frontières avec ses pays voisins le 07 mars courant. Du côté burundais, certains ont été étonnés de voir que la barrière restait fermée. Dans la foulée, le ministre burundais des affaires étrangères a fait savoir qu’il faut attendre que le processus de normalisation entre les deux pays prenne fin avant de procéder à l’ouverture de sa frontière à son tour. Comme quoi, la politique a ses raisons que la raison ignore.

 

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