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Dans la peau d’une veuve : « C’est l’amour avant tout »

La femme est au cœur des activités de son foyer, et pour certaines, leur unique raison de vivre est : le bien-être de sa progéniture. Voici l’histoire de Jacqueline*, une quinquagénaire, veuve et mère de 4 enfants.

Jacqueline* est enseignante à l’école primaire de Gikungu à Mutanga nord. « Quand tu veux arriver à quelque chose, il faut te fixer un objectif. Étant veuve, mon objectif ultime était que mes gosses ne soient pas victimes de ce qui m’est arrivée. Je devais donc me battre coûte que coûte pour que mes enfants aient une vie meilleure comme les autres enfants. Cependant, je les exhortais de toujours se focaliser sur leurs études (le diplôme c’est la clé de tout), et de ne jamais chercher à vivre comme leurs amis, de faire profil bas. Quand à moi, je me débrouillais à contracter des crédits et découverts pour que mes bébés ne manquent de rien », confie-t-elle.

« God is awesome »

Tous ses souhaits ont été exaucés. L’objectif que Jacqueline s’était fixé est d’ores et déjà atteint. Kevin*, son fils aîné vient de se marier et il a un bon boulot dans une des Organisations Non-gouvernementales (ONG) œuvrant dans notre pays. Sa fille cadette, achèvera bientôt les humanités générales, en scientifique B.

Les larmes dans les yeux, c’est une maman comblée qui avoue : « Je ne manquerai jamais de remercier mon Dieu pour sa bonté. C’est grâce à lui que mes enfants réussissent et se portent très bien. Ils m’ont toujours écouté et ont suivi mes instructions. Que Dieu les bénisse et les garde dans le droit chemin ».

Un « roc »

Clotilde*, la voisine de Jacqueline*, n’arrive pas à décrire la force et l’amour de Jacqueline*. « Elle m’impressionne énormément. Quand son mari est décédé, elle n’a pas perdu les pédales. C’est une femme forte et pleine d’amour. Elle me sert de modèle », raconte-t-elle.

Pour Kevin*, « les mots me manquent pour exprimer l’amour que j’ai pour elle. Elle est tout pour moi. Même si nous avons passé de dures épreuves, ma mère est restée confiante et a travaillé durement pour que moi, mes deux frères et ma sœur soyons à ce stade. C’est le plus beau cadeau que Dieu nous a offert. Nous ne cesserons jamais de la remercier pour tous ce qu’elle a fait pour nous. ».

Même si nos mamans restent au centre de tout ce qui se passe dans nos foyers, sa place reste encore minimisée par certaines personnes. Le rôle qu’elle joue dans le développement de notre pays est incommensurable. L’homme en soit ne peut pas par exemple réussir s’il n’a pas à ses côté une femme forte car on dit « behind every great king, is a great queen » ou « derrière chaque grand roi, il y a une grande reine. ». Ce sont les meilleures.

Noms d’emprunt*

 

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