Au Burundi, les problèmes entre frères et sœurs sur des questions liées à l’héritage sont fréquents. Mais ceci devient encore plus compliqué quand l’un des enfants est soupçonné d’être né hors mariage. C’est une réflexion que la blogueuse Elodie Muco nous invite à faire.
Avoir un enfant hors mariage est considéré comme un déshonneur pour la famille au Burundi. Lorsqu’une jeune femme tombe enceinte en dehors des liens sacrés du mariage, le regard de la société envers elle change. Elle a parfois du mal à trouver un mari lorsque le père de cet enfant ne la prend pas pour épouse. Lorsqu’elle trouve un mari, l’enfant qu’elle a eu hors mariage reste souvent chez les grands parents notamment dans les milieux ruraux. Dans la plupart des cas, c’est l’époux qui oblige la mère à laisser son enfant chez ses parents.
Que faut-il en penser ?
Le mari de la jeune femme ne veut pas élever cet enfant car n’étant pas de son sang, cela pourrait engendrer plus tard des problèmes d’héritage. Si le mariage est avant tout une relation d’amour, l’on serait en droit de se demander pourquoi le futur époux peut obliger sa femme à abandonner l’enfant qu’elle a eu avant de le rencontrer au lieu de l’élever comme son propre enfant. D’ailleurs ne dit-on pas en kirundi « Nta ndagukunda nkakwankira umwana» ? (« Il n’y a pas de je t’aime toi, et non ton enfant »).
Des questions sans réponse
Les enfants nés hors mariage n’ont-ils pas droit à une famille eux aussi? Parce qu’il est difficile pour les filles-mère de trouver un mari, peut-on dire que ces femmes sont capables de tout pour fonder un foyer ? Sont-elles dans l’obligation d’accepter de confier l’éducation de leur enfant à leurs propres parents ? Ou alors faut-il accepter de rester célibataire plutôt que d’accepter de se séparer de son enfant?
C’est fréquent au Burundi parce que c’est dans notre culture Burundaise. Je suggère qu’il y est plus d’enseigements sur ce thème pour que cette génération ne commette le même erreur que celui des anciens.
La première des choses, c’est l’estime de soi ,la maman célibataire (allusion à son état civil) s’ accepte s’ accepte et dans ce cas aucun mari au monde n’exigera à la maman d’abandonner son enfant. La 2 ème chose les mentalité s doivent changer à partir des appellations tel que fille mere ,car c’est son des noms discriminatoires on ne peut pas être une mère et fille en même temps ,on peut être une mère célibataire ou adolescccente (par rapport à l’âge) avec cela la maman sera fière de son enfant et ne l’abandonera pas pour un homme
Je suis d’accord avec vous Pamella rien a ajouter.