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Chers Burundais, laissez le Rwanda tranquille !

Le blogueur Branly Nzihindura l’affirme sans ambages : il faut arrêter d’incriminer le Rwanda. Pour lui, la sécurité est avant tout personnelle: un Burundais qui se ne sent pas en sécurité dans son pays, qui prend la décision de se réfugier au Rwanda, c’est son droit. Par ailleurs, selon le blogueur, les Burundais sont les premiers responsables de cette crise que traverse leur pays.

© Photo: Source

Notre problème n’a aucun rapport avec le Rwanda, à part que les Burundais s’y réfugient. Cela peut s’expliquer simplement: la plupart des Burundais ont de la parenté au Rwanda, suite à des similarités que ces deux nations possèdent depuis la nuit des temps : la langue, la culture,…

Autre motif: les frais de transport. Bujumbura-Kigali est la destination la moins chère par rapport à d’autres pays limitrophes. Rejoindre Dar-es-Salam de Bujumbura coûte environ 40$. Buja-Kampala coûte 20$. Buja-Kigali, 10$.

La destination la moins chère reste la RDC (moins de 15$) mais, à part pour des relations commerciales, le Burundi a peu de liens avec la RDC.

Soyons adultes !

Arrêtons de nous comporter comme des enfants, qui n’assument pas leur « incapacité », qui rejettent toujours la faute sur les autres. Admettons que nous n’avons pas réussi à résoudre notre problème nous-mêmes.

Désormais, le mécontent a pris le chemin du maquis. Son premier soutien n’est pas Kagame, mais plutôt ceux qui n’ont pas voulu répondre à ses doléances, qui l’ont encouragé indirectement à prendre les armes.

Quelques Rwandais, peut-être ennemis du Burundi, en profitent. Mais s’il faut désigner le responsable de ce conflit meurtrier, c’est bel et bien le peuple burundais lui-même, non pas son voisin. C’est le peuple qui ne veut pas s’entendre qui doit tout endosser. Car aucun ennemi ne peut faire mal au pays s’il n’y a pas un Burundais quelque part qui s’ouvre en brèche.

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Les commentaires récents (7)

  1. Vous dites vrais cher Branly: nous sommes le problème et la solution. Je dirais même plus, la classe politique burundaise dans son ensemble porte la responsabilité de cette crise. Néanmoins, affirmer que les interférences des voisins sont à ignorer dans la recherche de la solution c’est se tromper. Il faut se rappeler que le monde actuellement est un petit village et que la cohabitation des états est quelque chose d’omniprésent. Ça s’appelle la GEOPOLITIQUE. Je t’invite alors à nettoyer tes lunettes politiques et analyser la situation en prenant de la hauteur. #opinyoyanje

  2. Difficile à comprendre, on parle ici des faits:
    Armes à feu, avec ID qu’ils ont été commandé par le Rwanda.
    Les rescapés donnent des precisions sur le recrutement et l’entrainement militaire par des responsables militaires rwandais.
    Le trafic des armes via la frontiere
    L’entretien des radios contre le regime sur le territoire rwandais.
    Le non respect des accords securitaires, entre les deux pays. Bref les burundais accusent à partir des faits. Il faut plutôt trouver une manière de resoudre ce differents à l’amiable… S’il y a la guerre c’est tout le monde qui va perdre, et les rwandais et les burundais. MPC

  3. « Mais s’il faut désigner le responsable de ce conflit meurtrier, c’est bel et bien le peuple burundais lui-même, non pas son voisin. C’est le peuple qui ne veut pas s’entendre qui doit tout endosser. » Branly Nzihindura.
    Commentaire : Oui, cher compatriote. Le responsable des malheurs dont nous souffrons, c’est bel est bien nous-mêmes. Mais, les Burundais ont à la tête un chef. Il assume la responsabilité autant du bien que du mal qui s’abattent sur le territoire. Je pense qu’il en est conscience, du moins, il devrait l’être.
    Le mal burundais, vous l’avez dit est de se complaire à rester « l’éternel enfant » qui attend tout de Papa : l’Occident, le chef, le père, la mère, le tuteur, etc. Soit dit en passant, le Burundi est astrologiquement régi par la lune, planète qui régit l’enfance. «Mais c’est aussi une planète « d’humeur » et parfois, c’est elle qui fait des caprices, en enfant immature ». Astrocenter. Il n’y a donc pas de hasard.
    Grandir suppose, passer par différentes étapes progressives : Naissance, pose de gestes (actes) –1er âge ; imitation du modèle adulte – 2ème âge ; ajustement à plus grand que soi (parent comme modèle) – 3ème âge ; analyse des effets de ses actes, en tirer les leçons – 4ème âge ; se faire une morale, une éthique à la lumière du Soleil intérieur –5ème âge ; s’intégrer dans la vaste communauté ( sociabilité) – 6ème âge ; nourrir des projets sociaux – 7ème âge ; enfin intégrer les valeurs universelles qui font la beauté, la bonté et l’harmonie sociale et universelle ( communion avec le tout) – 8ème âge, selon Daniel Pierre, dans « L’éducation une alchimie subtile, URCI ». On pourrait situer le Burundi, le plus pauvre du monde, au 3ème âge.
    Bien éduqué, on grandit et on vit en harmonie, en paix avec soi et les autres. J’ai toujours pensé que, pour que le Burundi se sauve de ses maux, nous devons découvrir et accepter une nouvelle forme d’éducation. Pour que ceci soit, le responsable du pays, le ministère concerné par l’éducation devrait concevoir un programme d’instruction qui répond au besoin de la jeunesse actuelle. Je pense notamment à une éducation qui s’occupe des deux natures de l’homme, sans privilégier une: le corps (le physique, les instincts, les émotions, l’intellect) et l’âme (éveil de son énergie, sa puissance, ses forces et ses vertus).
    Le « président qu’il faut », « le ministre dont nous avons besoin actuellement et celui qui a la connaissance de lui et de l’univers et qui, en plus, a éveillé les vertus de l’âme : l’humilité, le détachement, la patience, la tolérance, la non-violence, l’amour, etc.
    Le mal burundais, c’est l’« Ignorance », dans laquelle nous sommes plongés, du bien, du beau, de l’ordre et de l’harmonie que l’homme mature doit manifester dans le pays, le monde et l’univers dans lesquels il est le « voyageur éternel ».
    « Mais s’il faut désigner le responsable de ce conflit meurtrier, c’est bel et bien le peuple burundais lui-même, non pas son voisin. C’est le peuple qui ne veut pas s’entendre qui doit tout endosser. » Branly Nzihindura.
    Commentaire : Oui, cher compatriote. Le responsable des malheurs dont nous souffrons, c’est bel est bien nous-mêmes. Mais, les Burundais ont à la tête un chef. Il assume la responsabilité autant du bien que du mal qui s’abattent sur le territoire. Je pense qu’il en est conscience, du moins, il devrait l’être.

    1. Chèr cassien,je penses que notre pays à baucoup trainé dans ce 3éme age, il est grand temps d’integrer le 7éme age, tennant compte de la rapidite de l’évolution du monde on devrais aussi songer au 6éme age. Vous avez bien raison de dire qu’il nous fait une autre forme éducative et je pense que j’ai deja interperle les autorites a tenir au serieux la question de la jeunesse. voila lien de l’article:http://www.yaga-burundi.com/2015/12/08/abandonner-les-jeunes-ca-se-paie-cash/

  4. Les problemes sont entre les burundais,ses accusation sur le Rwanda sont tout simplement une provocation,si un burundais decide de prendre une arme ca veut dire qu’il a une cause,pour que tout ce probleme finisse il faut une dialogue,sans dialogue rien ne peut se faire,c’est les peuples qui contunueront a soufrir.j’aimeriais bien qu’il eut une dialogue,la dialogue est la seule chemin de terminer tout ce problemes.ceux que je peut dire est que tout les burundais soient ensemble pour eviter une ethnicalisation.