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L’Art subtil de la procrastination : je ferai ça demain

La procrastination cet art délicat de repousser toujours à demain. De la définition malicieuse à la vie trépidante des maîtres de l’évitement, plongeons dans un univers où le « je ferai ça demain » devient une philosophie de vie. Entre excuses ingénieuses et performances de dernière minute, la procrastination peut révéler des génies créatifs, jonglant avec le stress pour livrer des résultats étonnants. 

La procrastination, c’est un compagnon fidèle qui nous susurre à l’oreille, de sa voix rassurante et empathique : « Pourquoi faire aujourd’hui ce que tu peux remettre à demain ? ». Cette douce voix est si convaincante qu’elle pousserait même le Président Fondateur, Directeur Général d’une grande société sucrière à remettre à demain la plantation des cannes à sucre, destinés à nourrir toute une population. Elle endormirait même les plus organisés d’entre les cambistes, remettant à plus tard, toujours à plus tard la livraison de l’or noir. A vrai dire, oui, pourquoi ne le feraient-ils pas demain ?

La procrastination, c’est donc cet art de remettre continuellement à plus tard, avec comme conséquences, des tâches qui s’accumulent dans notre to-do list. Et avouons-le, qui n’a jamais été tenté par ce doux mantra du lendemain ? Que celui qui n’a jamais dit, « Je le ferai demain », nous jette la première pierre.

Demain est un autre jour… 

Imaginez le quotidien d’un procrastinateur. La matinée débute avec de grandes aspirations, des plans élaborés pour conquérir le monde, mais soudain, une vidéo d’un chat mignon apparaît sur l’écran et voilà, ses ambitions s’envolent plus rapidement qu’un sachet de chips ouvert devant une série passionnante.

Le procrastinateur moyen est un virtuose de l’art de trouver des excuses. « Le timing n’est pas idéal » ou « Je suis plus efficace sous pression » sont des refrains communs de tous les procrastinateurs. Leur cerveau est une salle de réunion où les idées attendent patiemment leur tour, mais viennent rarement à l’heure prévue.

Pourtant, derrière cette façade de paresse organisée, se cachent parfois des génies créatifs. Les procrastinateurs sont comme des athlètes olympiques du dernier moment, exécutant des performances remarquables avec une deadline qui approche à la vitesse de la lumière.

Pourquoi faire simple aujourd’hui quand on peut faire compliqué demain ? Voilà la philosophie de vie des procrastinateurs. Ils jonglent avec le stress, dansent avec la pression, et finissent souvent par livrer des résultats époustouflants à la dernière minute.

Mais, bien sûr, la procrastination a ses limites. Ignorer trop longtemps les responsabilités peut transformer une simple montagne de tâches en un Everest infranchissable. Les procrastinateurs chevronnés ne le savent que trop bien : parfois, le prix de la procrastination est une nuit blanche ou une séance de travail marathonienne.

La procrastination est un phénomène universel. Nous sommes tous des maîtres dans l’art de remettre à demain. Alors, au lieu de se flageller pour nos tendances procrastinatrices, peut-être devrions-nous simplement accepter que, parfois, le meilleur moyen d’accomplir quelque chose est de le faire à la dernière minute. Après tout, pourquoi stresser aujourd’hui quand on peut s’en préoccuper demain ?

 

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