Il y a quelque temps, une amie m’a dit cette phrase: « Nous devrions être reconnaissantes d’avoir un travail. Tu ne sais pas dans quel malheur vivent certaines femmes qui n’ont aucune source de revenus, hormis le salaire de leurs maris ». C’est ainsi qu’elle me raconta l’histoire d’Annick, sa cousine.
Au début, les deux conjoints, Annick et Denis, travaillaient. Ils avaient deux enfants mais malheureusement, un jour Annick a perdu son boulot. Pendant la première année, le mari gérait tout. Annick continuait à chercher du travail, à déposer son CV par-ci par-là. Sans succès.
La première année passa, puis une autre. Du loyer à la moindre petite dépense, tout venait de la poche du mari. À la troisième année, ce dernier a alors commencé à changer d’attitude. Il est devenu plus strict, plus pointilleux quant à la gestion de l’argent qu’il laissait à son épouse chaque jour. Sa femme devait lui rendre compte du moindre petit achat. La moindre petite dépense devait être justifiée. « Tu te rends compte ? Chaque jour, elle doit lui faire une liste de ce qu’elle a acheté, tel un domestique. Même ses protections hygiéniques, elle doit les mentionner sinon… », se plaignait mon amie.
Pire…
Faute de moyens, Annick ne pouvait plus sortir et voir ses amis comme avant. Car, qui dit sortie, dit argent. Quand elle lui demandait un peu de sous pour sortir, il lui faisait passer un véritable interrogatoire. Il contrôlait les allées et venues de sa femme tel un flic.
Mais derrière ce contrôle, se cachait autre chose : « Denis a profité du fait que sa femme restait à la maison pour entretenir une maîtresse derrière son dos. Ce qui expliquait pourquoi il ne voulait pas qu’elle ait un peu de liberté. Mais elle a fini par le savoir ». Une douleur de plus.
« Amour, fidélité et assistance »
Ce genre de situations dans un couple remet en cause les bases même du mariage. Ne jure-t-on pas amour, fidélité et assistance quand on se marie ? Que deviennent ces promesses quand arrivent les temps durs ? Que deviennent les « Je t’aimerai dans la joie comme dans la peine, dans la richesse comme dans la pauvreté ? »
L’histoire d’Annick est celle de nombreuses femmes de Bujumbura, mais aussi de la campagne. Mon message aux hommes semblables à Denis est le suivant : rien n’est plus frustrant que d’être au chômage quand on a eu un jour du travail. De plus, dépendre de quelqu’un n’est jamais facile, mais quand cela vient du conjoint et que ce dernier vous fait sentir que vous êtes un poids pour lui, c’est pire. Le chômage n’est pas un choix et la roue tourne. Toujours.
Une histoire qui me touche au coeur, les problèmes de couples sont diversifiés, mais là aussi il faut savoir que la perte du travail n’est venu que pour aggraver un comportement qui se cachait dans le coeur du mari, car en couple si tu cherches un moyen pour tromper ta femme, tu en trouveras tjrs. Un jr qlq chose se produira et le mari comprendra qu’il a commis une grosse erreur
L’infidélité de cet homme n’a aucun lien de causalité avec le chômage de sa femme!
Vraiment, les contrôles j’ai fait comme si je les avais pas lus, mais aller jusqu’à tromper sa femme c’est la pire chose qui puisse arriver a une femme. Ceux qui sont comme Denis doivent changer de comportement vraiment.
La situation de chômage est difficile mais perdre un boulot est le pire.
Comme conseil si on est embauché quelque part profiter pour créer une autre ressource (petite boutique, cafétéria,…) Puisqu’on ne sait le jour où te Travail va prendre fin.