Il existe des matchs qui marquent les esprits. Au basketball, le choc entre Dynamo et Urunani tenu le dimanche 24 septembre en est un. Chaque rencontre entre ces deux équipes est très attendue. Cette année n’a pas fait exception.
C’est un mois de septembre qui aura tenu en haleine les amoureux du Basketball qui vient de s’achever. Avec quatres équipes en lice à savoir Dynamo, Remesha, Tigers et Urunani, la VBL Playoffs 2024 a tenu toutes ses promesses. Après les éliminatoires, ce sont les verts de Dynamo et les blues d’Urunani qui se sont qualifiés pour la phase finale.
Le principe était simple. La première équipe à atteindre quatre victoires serait couronnée championne. A sept reprises, les deux équipes ont croisé le fer dans une finale qui va certainement marquer les mémoires pour longtemps. C’est au bout du suspens, au septième et dernier match que Urunani est allé s’imposer sur un score de 80 points contre 75 pour Dynamo.
Au-delà du trophée, le club Urunani a empoché 10 000 000 BIF et d’autres primes pour la saison VBL 2024. Son coach Elvis Hakizimana a été primé meilleur coach, le sudafricain Nkosinathi Sandile Sibanyoni a été élu meilleur défenseur tandis que le sénégalais Jean Jacques Boissy a été couronné MVP ( Most Valuable Player) et meilleur scoreur de la saison. Quant au titre du joueur qui s’est le plus amélioré, il a été décerné à Steve Nsumizi du club Remesha.
Une ambiance éléctrique
Les amoureux du BasketBall ne cessent d’augmenter, malgré un terrain qui reste impraticable (on ne se lassera jamais de le mentionner). Tout au long de la compétition, les quatre coins du terrain débordent toujours de spectateurs soucieux de ne rien rater du show. Certains supporters n’hésitent pas à grimper aux arbres pour profiter d’une vue dégagée. Lors de la finale, il y en a même qui se sont perchés sur le toit de l’immeuble “ Orée du golf ”.
Si tout oppose les supporters des équipes, les similarités ne manquent pas. Des tenues, drapeaux et banderoles aux couleurs de leur club de cœur aux slogans repris en choeurs en passant par les chants à l’unisson, les cris synchronisés et autres gestes bien chorégraphiés, le décorum n’a rien à envier à une scène où doivent se côtoyer deux stars musicales rivales.