Comment vais-je faire? Je me le demande. C’est la galère totale. J’y pense et y repense chaque fois. Il faut vraiment que je fasse quelque chose, ça devient intenable.
Bon, fini de tergiverser. Je tire une chaise et je m’assois, mon petit carnet et mon stylo à la main. Je fais le tour, j’écris, j’efface, j’établis des horaires qui me semblent plus ou moins facile à suivre et au bout d’un moment, je pose mon stylo, satisfaite et je range mon carnet. Je me lève de cette chaise et je m’en vais m’occuper utilement ailleurs. Une heure passe, puis deux. Ça y’est, elle revient. Je la sens qui pointe le bout de son nez telle une souris qui sort de son trou. Je la sens qui gratte et qui démange. Et zut! Je m’étais pourtant promis de ne pas succomber avant le soir. Et moi qui pensais avoir pris de bonnes résolutions, je m’étais bien gourée. Je passe mentalement en revue toutes les bonnes résolutions que j’avais prises et me sentie découragée. Toutes tombées à l’eau, tout comme l’horaire établi scrupuleusement quelques heures auparavant! C’est bon. Arrête, arrête! Stop j’ai dit. Vous vous demandez sans doute de quoi je parle ? Eh bien voilà, je vous confie tout. Il me fauche, il bousille mes unités de téléphone et moi, incapable de résister, je fonce tête baissée. J’ai tout essayé pourtant. Faire la sourde oreille à Facebook , à Tweeter, Instagram, Youtube ou Tumblr etc. qui m’appellent amoureusement en silence? C’est trop me demander. Aussi occupée que je puisse être, où que je sois, j’ai cette impression de rater des trucs importants qui me saisit quand je m’éloigne de lui trop longtemps. Voilà. Je m’avoue vaincu et je rends les armes. J’ai perdu, je reconnais ma défaite. Internet, je ne peux pas me passer de toi.
