Depuis des générations, les héroïnes de dessins animés sont des compagnons de jeu et d’inspiration pour les jeunes filles. Leurs aventures fictives transcendent l’écran pour façonner les aspirations et les rêves des enfants. Les héroïnes actuelles sont intrépides, audacieuses, rebelles mais surtout elles sortent des codes traditionnels leur assignés par la société, n’attendant généralement pas un prince charmant pour s’accomplir. De quoi inspirer nos petites filles.
Un vendredi, je passe la journée avec mes neveux et ma nièce. Nous choisissons de regarder Scooby Doo, un choix qui satisfait tout le monde, bien qu’ayant moi-même légèrement influencé la décision.
Plus tard, des invités interrogent les enfants sur leurs aspirations futures. Je ne suis guère surprise d’entendre mes neveux exprimer leur désir de devenir basketteur, militaire ou policier. Quand vient le tour de ma nièce, elle répond avec fierté qu’elle veut être une super héroïne et arbore son nouveau titre : « Lady bug ! ». Sa réponse suscite des rires, mais m’invite également à une profonde réflexion.
Une perception réductrice de la femme
En explorant l’histoire des dessins animés, on découvre des héroïnes cantonnées dans le rôle le plus traditionnel de la femme. Des personnages comme Blanche-Neige et Cendrillon sont enchaînés à des schémas de dépendance envers les hommes, renforçant ainsi l’idée que la passivité est source de bonheur. Leurs ambitions se limitent souvent à l’espoir d’une romance salvatrice. Ces princesses incarnent à perfection l’adage « sois belle et tais-toi ! ». Blanche-Neige fut même persécutée pour sa beauté, la forçant à se cacher dans la forêt, pourchassée par sa méchante belle-mère. Cendrillon endura les mauvais traitements infligés par sa belle-mère et ses demi-sœurs.
Blanche-Neige, Cendrillon, la Belle au bois dormant…ont un destin commun : abusées par de méchantes belles-mères, ensorcelées, elles vivent une vie de misère jusqu’à l’intervention héroïque du beau Prince Charmant. Ce personnage reste, cependant, superficiel tout au long du film, n’apparaissant généralement qu’à la fin. Le Prince incarne le symbole universel de l’homme : fort, pourvoyeur, sauvant sa femme de la misère, lui offrant une vie merveilleuse grâce à un amour éternel et un but ultime : « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
Les nouvelles héroïnes brisent les barrières de genre
Heureusement, l’évolution sociale a donné naissance à d’autres héroïnes, plus fortes celles-là. De Belle de « La Belle et la Bête », incarnant l’intelligence et l’indépendance, à Mulan, brisant les barrières de genre, des exemples positifs ont émergé. Ces personnages ont remis en question les rôles socialement imposés aux filles, offrant des alternatives aux normes rigides de la féminité.
Les temps modernes ont vu l’émergence des héroïnes plus audacieuses. Des figures comme Moana et Elsa enseignent aux jeunes filles à se connaître et à avoir confiance en leurs compétences. Moana, intrépide et aventureuse, les encourage à relever les défis. Elsa, de « La Reine des Neiges », offre un puissant message de libération personnelle en brisant ses chaînes.
Alors que les stéréotypes du passé ont pu restreindre les rêves des filles, les héritières de ces héroïnes tracent une nouvelle voie. De Mérida, refusant un mariage arrangé, à Moana, défiant les contraintes insulaires, elles ouvrent la voie à une nouvelle féminité. Les rêves des filles d’aujourd’hui intègrent désormais l’idée qu’elles peuvent être les protagonistes de leurs propres aventures, qu’elles se déroulent dans un monde fantastique ou dans leur réalité.
En fin de compte, l’influence des héroïnes des dessins animés dépasse largement l’écran. Elles ont le pouvoir de façonner les aspirations et les rêves des jeunes filles, en influençant leur perception d’elles-mêmes et de leur place dans le monde. Alors que le passé renferme des exemples de minimisation, l’avenir promet des figures inspirantes. Les héroïnes modernes offrent aux filles des modèles audacieux, les encourageant à repousser les limites et à poursuivre des rêves autrefois inaccessibles.
Pour finir, avec ces étoiles comme guides, qui peut dire quelles galaxies inexplorées, nos filles exploreront demain ?
Yaga merci beaucoup pour l’article. Récemment j’ai vu une vidéo d’une fille qui parlait sur ce sujet. Kandi arapanze. Birababaza kwumva des gens qui jugent mal ces filles, kubera kenshi ntibaba bazi les raisons derrière kwipangira. N’umuhungu yopanga afise objectif yo kw’importa comme bon lui semble. Gusambana n’abakobwa babana n’abavyeyi babo barabikora.
Twari dukwiye kumenya ko kwipangira bitera vulnérabilité Ku muhungu no ku mukobwa kuko bose bagiye kwibako kandi n’igitsure c’abavyeyi kiragabanuka. Responsabilité iba Nini Ku muhungu no ku mukobwa. Mais le plus important, twibagira n’uko umukobwa arafise inkomezi zo kuvuga non Ku busambanyi kandi akabikurikiza. Arafise ubwenge bwo kwiyumvira les conséquences derrière… Abantu ni babe bareka kwinfantilisa umukobwa ko agiye kwibana aca aja nécessairement mu busambanyi comme si adafise ubwenge bwo kwiyumvira ikiri ciza kuri we.
None abakobwa b’impfuvyi batagira n’imiryango yobakira Boca baja hehe ? Canke abanyeshure bamanutse I Bujumbura kwiga ? Jewe ahubwo mbona umusore aronse umukobwa yipangiye azi ingene kuronka amahera bigoye yoba atwaye umugore azi kugéra urugo.
Twari dukwiye kumenya ko amase ya kera atagihoma urutaro kandi ivyari mangera vyarageruye.