C’est l’avis du blogueur Rivardo Ntadambanya : le Burundi souffre de l’égoïsme de son élite. Pourtant, le pays a tout pour décoller, constate-t-il.
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Cette impasse politique détruit le Burundi. Ses enfants ont fui, les autres n’ont ni le courage, ni la volonté de travaille pour son développement. La pauvreté augmente de jour en jour. Et comme un malheur ne vient jamais seul, le pays vient de perdre son droit de vote à l’Assemblée Générale des Nations Unis. Le pays ne peut plus payer les 1360 dollars de cotisation exigés. Les dialogues prévus ici et là semblent improductifs.
Pourtant, on a tout !
Si pour une fois, une bonne décision était prise, l’élite qui a fui reviendrait pour son pays. Ceux qui ont le pouvoir passent leur temps à gérer la crise au détriment des projets de développement. En situation de paix, tout le monde pourrait de nouveau se consacrer à cela. C’est sûr !
Le pays a des enfants talentueux, capables d’user de leurs dons, de leur esprit de créativité. Ce pays peut se relever rapidement. Mais comment progresser sous les tirs, explosions et arrestations ?
Les Burundais sont de véritables travailleurs. Quoi de plus fatiguant que de passer toute la journée à travailler la terre ? Or, c’est le quotidien de la plupart d’entre nous. La population a seulement besoin de paix. Elle a grandement appris de l’histoire. Elle est prête à continuer à valoriser la richesse du pays.
La seule condition : les protagonistes politiques doivent le comprendre, se décider. On peut se rattraper. Ce sont visiblement eux qui sont difficiles. Une seule décision suffirait : mettre l’intérêt général en avant. Le pays retrouverait la paix, les réfugiés rentreraient, tous se mettraient au travail et le pays ne tarderait pas à se développer.
Limpide : la décision, qui relèvera le Burundi, émanera des Burundais eux-mêmes.
Bien sûr mais ce qui nous manque sont des leaders patriotes pour guider le peuple burundais dans la voie de l’intérêt supérieur de la nation. Seul Dieu a notre sort dans ses Mains!