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Twittoscopie : « Où t’es, vérité où t’es? »

La commémoration des assassinats des plus illustres de nos hommes politiques a toujours fait toujours grincer les dents. À chaque fois, c’est la même chanson. On accuse et on blâme les autres. Mais que faisons-nous concrètement pour découvrir, connaître la vérité ? Les abatwip se le demandent.  

 La Belgique doit en savoir quelque chose quant à la mort de notre Prince. Pour ce qui est du Président Ndadaye où l’on doit encore identifier les “fauteurs de troubles”, la justice semble peiner à les trouver ou du moins les évite. Si des noms ont été cités cette fois, les Burundais n’attendent que la lumière soit faite et les responsabilités établies.  

Pendant ce temps, un courant se soucie de la transmission de leurs idéologies aux générations actuelles, tandis qu’un autre se penche beaucoup plus sur le rôle que la justice devrait jouer. Et c’est ici que les Burundais s’empoignent. La balle se renvoie, comme dans un jeu de ping-pong, d’un camp à l’autre. Allons-y seulement.  

La semaine de la bataille 

Le Burundi a, à l’unisson, chanté ses héros sans se soucier de ses problèmes, impasses et crises politiques. Et ce n’est pas sur des terrains idéologiques qu’il l’a fait. C’est bien au stade Prince Louis Rwagasore, le temple burundais du football, qui avait des airs de cathédrale ce jour-là. Chants, louanges et adorations pour ces Intamba qui n’ont pas déçu le public, venu en grand nombre soutenir les footballeurs. Que dire de ces hirondelles qui ont failli culbuter les aigles. J’ai dit les aigles et pas l’aigle. Comprenez la nuance. 

Comme il fallait s’y attendre, il y avait de très longues files d’attente. Plusieurs personnes s’y étaient rendues pour leur première fois. Oups ! L’engouement que suscite actuellement l’équipe nationale de football devrait être mis à profit pour la cohésion sociale. Le sport reste encore le domaine où les Burundais oublient leurs problèmes et partagent la joie de ce qui leur fait honneur. Quand Francine gagne, c’est tout le Burundi qui célèbre, sans exception.  

Image de la semaine 

S’il existe des Burundais qui ne voient que le bout de leurs nez, il y a aussi “ceux qui voient loin”, j’ajouterai très loin pour le commun des mortels. Ce n’est pas aussi grave si l’on s’inspire de la vision perçante de l’aigle. Comme on sait bien le dire : “ Les jaloux vont maigrir ”. Et surtout ceux qui qualifient une « vision de télévision » ?  

Le tweet de la semaine 

Parti d’un retweet anodin, la palme hebdomadaire de la discussion sur Twitter revient à deux personnes ou plutôt deux personnalités politiques. L’un est Burundais et l’autre Rwandais. On pourrait l’intituler “Ce que ne devrait pas dire un diplomate”. La bataille entre supporteurs était encore plus rude et nous sommes arrivés à savoir qui bloque qui sur le réseau de l’oiseau bleu.  

Et si on était tous sur la même longueur d’onde ? Déballer ces hommes et femmes connus pour leur grande ouverture d’esprit et fervents défenseurs de la contradiction. Mais heureusement qu’ils ne sont pas des dieux. 

Le bonus 

Pour finir en beauté, voici comment le FRODEBU quitte le CNARED d’après “조엘 “   

A la semaine prochaine ! 

 

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