Le mois de novembre a été très chargé : l’affaire Iwacu, les décisions du maire de Bujumbura, les contre-performances des hommes de Mutombola, la semaine du combattant, la démission de Kafando … N’avons-nous pas dit que, dans cette position, même Jésus démissionnerait ?
Certaines choses sont innommables au Burundi. Il y en a qui ont un flair tellement développé qu’ils sont tous simplement des vrais « imbonerakure ». Pour le commun des Burundais, il est parfois difficile de comprendre à quelles prises électriques sont branchés leurs cerveaux. Comme le dit si bien un adage dans la rue, « quand tu penses avoir compris, ce que tu n’as rien compris ».
Supposer une quelconque « coïncidence » entre la présence des journalistes du Groupe de Presse Iwacu avec une attaque rebelle relève de la mauvaise foi. Les journalistes d’Iwacu étaient simplement partis en reportage sur le terrain
Coïncidence » /coincidence/ via @iwacuinfo
— Amandine Laure Inarukundo (@LaureKiramirana) October 23, 2019
Que s’est-il réellement passé ? Et bien quand on veut noyer son chien, on fait quoi ? Serait-ce cela la cause de tout ? Ben, le chien aboie et la caravane passe. L’oiseau bleu peut aussi gazouiller. Et parfois dans le gazouillis nous perdons tous nos sens d’humain.
Ils étaient sur les lieux du crime avant même le déroulement du crime. Comme un certain @rutwesdras le 2 août 2015 lors de l’assassinat du #GnlAdolpheNshimirimana https://t.co/ZN3hwgvQZo
— Prof. Dr. Steve De Cliff (@SDeCliff) November 1, 2019
On parle avec un langage autre que celui de l’empathie. Triste. Voici la compassion selon Saint Twitter à son chapitre 2.0.
C'est triste pour toi car il te rappelle ta complicité dans l'assassinat du Lieutenant general Adolphe Nshimirimana et celle de cette equipe d iwacu avec les terroristes dont leur mission a été avortée
— FrancoiseNtimp1 (@ntimp1) November 1, 2019
@YActivista , il faut pas t'en faire, il y en a qui prennent plaisir à blesser, à traiter de "bla bla" par exemple le fait de continuer à parler des collègues en prison… C'est comme ça
— KABURAHE (@AntoineKaburahe) November 22, 2019
Comment faire un lien entre des journalistes et des rebelles ? Ils ont été accusés d’être tout simplement en franche collaboration. La galère continue pour ces chevaliers de la plume qui totalisent plus d’une quarantaine de jours en détention. On ne va pas rappeler tous les maux du Burundi. Mais cette énième atteinte au droit à l’information n’est pas vu de la même manière.
Donc ils étaient en franche collaboration avec les criminels.
— V B (@VB96052073) October 26, 2019
En fait, ca fait un moment k #CNC a fermé @NAWE_bi, du moins en partie… tt ce moment j attendais voir des messages de solidarité de la part d @iwacuinfo , @YBurundi coe le demandait #iwacu il y a peu. Qu'est ce que c'est étonnant. @AntoineKaburahe
— Atomos Acide Cite (@Ja_cide) November 25, 2019
Ceci enchante visiblement certains qui se complaisent à monter et remonter des faits et théories qui ne tiennent qu’à leurs yeux et claviers.
Cette arrestation n’a pas été la seule grande actualité qui a fait jaser. Mais s’y atteler ne ferait du mal à personne sauf à ceux qui voient le mal partout. Ces quatre braves personnes nous rendaient la tâche facile dans la concrétisation de notre droit fondamental et universel à l’information.
@rutwesdras ne confondez pas école et éducation.
— BUTOYI Audry (@BUTOYIAudry1) November 1, 2019
On n’en doute pas. Ce ne sont pas les diplômes qui font des têtes, dit-on !
Kafando aussi a jeté l’éponge
On le sait. C’est Burundais de ne pas démissionner ; me dira-t-on. Si pour certains, c’est un signe de faiblesse, pour d’autres, c’est une marque d’honnêtété. Il faut être Burundais pour ne pas démissionner même quand les choses semblent difficiles à gérer. On ne gère plus. On patauge dans la galère, mais on ne lâche pas. Kafando en a décidé ainsi, mais visiblement ses lèvres posaient problème pour certains.
Kafando ne démissionne pas la réalité est qu' il revient à la raison Sa mission n'avait aucune raison d'être sur le #Burundi Notre pays a une représentation diplomatique digne de ce nom au sein de la famille @ONU_fr Le #Burundi n'avait pas besoin de Kafando pic.twitter.com/RZ9aLpuxJY
— Kamwenubusa (@Kamwenubusa6) October 31, 2019
Kafando se rend compte qu'il est innopportun de contraindre tout un peuple à céder à sa souveraineté.ceux qui comptaient sur lui n'ont qu'à déchanter. la souveraineté de mon pays est non négociable,les sindumujas doivent en tenir compte avant de s'aventurer dans n'importe quoi.
— kurikuravugwa martin (@kurikuravugwam1) October 31, 2019
Dis nous le genre de catastrophe dont il est question !! Ce diplomate dont tu chantes les éloges a fondu en larmes car sa mission de vendre aux encheres le Burundi a échoué!
— Sabushimike Gorgon (@Gacamirindi17) November 5, 2019
Les pépites des abatwip
Voici comment finissent en général les conseils. Ne dit-on pas qu’avant d’ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère, il serait mieux de commencer par la poutre dans le tien ? Voici donc le résultat de cette sentence. Paf !
Plus grand marionnette de tous les temps.
— Caratuvunye100 (@caratuvunye100) October 26, 2019
Connaissez-vous une langue appelée le Charabia ? Je l’ai trouvé sur Twitter. On devrait tous s’y mettre d’ailleurs. C’est un mélange de l’incompréhension et de la « témérité ».
Je n'ai pas compris le Message que tu as publié ? C'est du français ou du charabia ??? Hhhhhh
— Ishimwenziza Bonaventure (@IshimwenzizaB) November 30, 2019
Le CDP d’Anicet Niyonkuru nous a aussi régalé. Il vient de marquer un point quand même. Bravo.
😂😂😂😂😂😂Excellent.
— Marie nzigamye (@MarieNzigamye) November 29, 2019
Mutombola, le chanceux ?
Mutombola, ce surnom qu’il porte lui va bien. Le chanceux. La qualification à la CAN qui apparaît de plus en plus comme un coup de sort lui vaut actuellement d’argument de taille. Ses sympathisants, qui ne cessent de réduire en peau de chagrin, le ramènent à chaque discussion. Aujourd’hui, il est certainement l’homme le plus critiqué si pas détesté du Burundi. L’équipe nationale qui n’arrive plus à marquer des buts est devenue une source de discorde des Burundais. Et parfois les gens d’un même parti. On comprend que le foot est une affaire de tous !
Je ne suis pas de cet avis, je pense que Olivier Niyungeko est à la hauteur de la tâche. Il y a des facteurs plus exogènes qu’endogènes derrière cette détaite et mêmes celles du passé. Le #Burundi doit d’abord investir plus dans le sport & dans le soutien apporté aux sportifs.
— Amb. Willy Nyamitwe (@willynyamitwe) November 14, 2019
La politique très présente comme sujet de débat sur le réseau de l’oiseau bleu nous pousse à croire qu’on est tous d’accord sur tout quand on sait combien certains comptes se soutiennent quotidiennement.