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#Twittoscopie : « Alléluia, il est ressuscité ! »

Une représentante d’une organisation internationale sur la sellette, le retour en force de l’Église catholique, et bien sûr la réapparition soudaine du Premier ministre. L’actualité sur Twitter scrutée par le blogueur Alain Amrah Horutanga.

Le Premier ministre qui réapparaît au moment où certains le donnaient pour mort. La cause avancée, son absence dans les médias et surtout sur les réseaux sociaux. Au Burundi, il est possible de ressusciter des gens tout comme les « tuer » avant qu’ils ne meurent. Le Premier ministre Bunyoni en a fait les frais. Et si vous ne comprenez rien, voici comment cela se passe.

La rumeur du décès du Premier ministre burundais a circulé au point d’être pris par beaucoup comme une information évidente. Pendant que certains croyaient à l’information au point de mettre en doute les images publiées lors de l’ordination de certains prêtres, d’autres voudraient voir les communicants de l’État réagir directement aux rumeurs pour ne pas créer la psychose.

Dans sa globalité, dans sa démocratie, dans son incompréhension et sa compréhension, la Twittophère burundaise a toujours des spécialistes en tous domaines. Certains savaient de quoi et à quel degré le futur ressuscité souffrait avant sa mort. Mais il est finalement réapparu en pleine messe d’ordination. Quel miracle !

Sur Twitter, le fait que l’info soit fraîche nous fait oublier ce que l’on a dit ou ce qui a été fait. On ne supporte pas les insultes gratuites, le dénigrement et les fausses accusations. Vous savez quelles sont les conséquences des insultes répétées ? « Je te bloque »

Sur un tweet de M. Maniratunga, on a eu droit à un échange houleux. Mais ceci nous ramène toujours à cette question : « Pourquoi bloque-t-on certaines personnes ? Sont-ils justement ou injustement bloqués ? ». Les abatwip que je connais ont toujours une réponse à tout. Mais il faut reconnaître qu’il y a des gens qui n’ont pas de limites entre respect et liberté d’expression. En attendant que certains soient bannis de la twittosphère, voici un aperçu de cet échange. 

La représentante du PAM prise entre « deux feux »

À chaque semaine suffit sa polémique. Aujourd’hui, c’est au tour de la représentante du PAM au Burundi d’en faire les frais. Une belle photo qui fait polémique mais en soi, il est difficile de juger de sa polémique. Un ministre rencontre une représentante d’une organisation des NU et le remercie pour « ces échanges fructueuses » et pour son travail comme ambassadeur de New York. Et c’est parti pour un long tour. 

Et dire que le désir le plus ardent de certains Burundais est celui du retour aux bonnes relations avec tous les partenaires au développement et surtout les Nations unies. 

Il n’y a pas que ça. Voici comment certains voient les choses. Disons que l’humour fait partie intégrante des abatwip. A vous d’en juger. Et l’ONU en a pris largement pour son grade aussi. 

L’Église entre dans la danse

La Bible déclare que ce qui est défait en basebas défait aussi en haut. Pouvons-nous affirmer que la visite des évêques catholiques au nouveau président rentre dans cette citation ? Le tour de visite qu’ont effectué les membres de l’Église catholique n’a pas laissé les abatwip sans mots.

Si le décor du palais a fait réagir plus d’un Burundais, un umutwip a vu autre chose dans les cadeaux des évêques. Il attire l’attention du protocole. Il est trop chou lui n’est-ce pas ?

Les affaires de César là sont difficiles à comprendre hein. 

Les bonus 

1. Avez-vous entendu parler de ce surnom ? Voici comment on crée un truc, pourvu que ça marche quand même. Monsieur Bikorwa est né. 

2. La sortie du nouveau ministre de l’Intérieur a aussi été autrement commentée. Dénonçant la corruption qui gangrène le corps de sécurité dont il a la charge, un Umutwip a lancé une bonne droite. Une vraie punchline qui m’a aussi laissé K.O. Bon ce n’est pas à moi de commenter hein. Mais il faut dire qu’il l’a très bien placée. J’ai moi-même mal.

Disons, on ne sait pas. 😉

3. Pendant que le chef de la communication à la présidence tweetait sur ce qui se passe à Brazzaville et que des abatwip demandaient la source de ses déclarations, il y en a qui n’ont pas besoin de connaître la source pour poser un mot. On dresse juste le profil des participants pour en tirer des conclusions. 

Voilà, les retombées.

 

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