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Retraite de Yaga : là où les rêves côtoient la réalité

Il y a une semaine, l’équipe Yaga s’est offerte une semaine de répits dans un endroit calme et frais, dans ce qui s’apparente à une longue introspection. Mais ce moment de remise en question aussi été jalonné par quelques moments de convivialité qui n’ont pas laissé cette blogueuse insensible. Cap sur Ngozi où a lieu cette retraite d’une bande de copains qui ne ratent jamais une occasion de joindre l’utile à l’agréable.

 Le jour convenu, les préparatifs vont bon train : les valises traînent ici et là en attendant le grand départ. Les tenues de voyage sont prêtes. Quelque courageux avalent discrètement des sirops à la Camino pour éviter le mal de route. Le repas de midi est servi. Un collègue glisse : « Pascal*, tu vas me manquer pendant une semaine ». Puis, il se moque des collègues qui ont amené de grandes valises, comme s’ils partaient « pour une année à l’autre bout du monde ! » Sourire.

Le bus est là. L’embarquement commence et le départ ne tarde pas. Les personnalités se dévoilent discrètement. Il y a les excédés, les stressés, les endormis… et bien sûr, les créateurs de contenu, que les non-initiés qualifieraient de turbulents, les yeux vissés sur leurs téléphones, prêts à capturer le moindre ronflement. Difficile de comprendre ceux qui s’endorment. Ou ceux qui prennent des photos de tout et de rien. Des blagues, des taquineries, des danses au rythme de la musique. Tout le monde s’attend à une semaine spéciale, marquante.

Comme pour se réinventer…

Arrivés à Ruhuka (commune Mwumba) l’ambiance a radicalement changé. L’air frais du nord du pays a refroidi notre ardeur. Les chambres ? Attribuées par tirage au sort, histoire d’éviter les traditionnels clans d’affinités : tout le monde a droit au matelas dur. Ce n’est qu’après le repas que tout le monde était prêt à plonger dans les bras de Morphée.

Le lendemain, à 8h, les premiers courageux sont déjà au petit-déjeuner, éblouis par le buffet ou par la lumière matinale. Ici, la priorité était claire : remplir son assiette avant de remplir ses idées. Les retardataires, quant à eux, profitent d’une heure de sommeil supplémentaire.

Les sessions commencent rapidement. Idées, discussions, brainstorming, jeux, etc. Tout est pensé pour stimuler la créativité. Une retraite à la Yaga, c’est une semaine où l’on crée, où l’on se redécouvre et où l’on réinvente sa façon de rêver. Nos fameux jeunes hyperactifs, qui ont fait le voyage en dansant et en bavardant jusqu’à en oublier que le bus a dérapé un peu à un moment donné, feront rire tout le monde. Leur vivacité offre une perspective nouvelle à cette retraite.

Le laboratoire de rêves

Un designer, un responsable financier et un vidéaste autour d’une table. Chaque membre apporte sa vision, ses talents, et ensemble, on transforme des idées en réalité. Et bien sûr, il y a la sainte mousse sacrée pour calmer les gosiers secs.

C’est cela Yaga, un laboratoire de rêves, un melting-pot de cerveaux qui refusent de se contenter de la routine. Yaga, c’est aussi un concept fou qui devient demain un projet concret. Ainsi naissent marche la créativité.

Vous l’avez sans doute déjà compris chers lecteurs, une retraite de Yaga n’est pas juste une pause. C’est un tourbillon d’inspiration, une explosion d’énergie créative. Si jamais vous entendez que Yaga se réunit autour d’une table, sachez que quelque chose d’énorme se trame. Car chez Yaga, c’est là où les rêves côtoient la réalité ; là où règne le désordre dans un ordre consacré, comme diraient « les poilissimes ».

 

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