Bien des fois, la vie des locataires n’est pas sans tracas. Des bailleurs qui violent la vie privée des locataires à ceux qui n’hésitent pas à imposer des mesures qui ont le don d’indisposer ces derniers, les exemples sont légions. Un locataire, témoin des mésaventures de son ami, a décidé d’anticiper et d’adresser une missive à son locataire.
Cher bailleur,
La plupart du temps, les désaccords entre locataires et propriétaires concernent le loyer. Mais pas tous les jours. Encore moins aujourd’hui. Je sais que je n’ai pas encore payé, mais je ne vais pas tarder. Fini les jeux de cache-cache pour ne pas te croiser ce mois-ci. Mais je t’écris pour te parler d’autres choses. Plus précisément de ces mesures que tu m’imposes du jour au lendemain sans même demander mon avis.
En parlant avec un ami, je me suis dit que je dois te parler avant qu’on en arrive là. Alors qu’on parlait de tout et de rien, il a tout d’un coup monopolisé la parole pour me raconter ce qu’il a sur le cœur.
Il habite à Kinama, cela fait maintenant un an. Il est photographe et des fois, il doit aller couvrir des fêtes qui peuvent aller jusqu’à 22h, 23h voire 1h du matin. Pendant les premiers mois, tout allait bien, il rentrait à minuit et il s’engouffrait dans son petit chez-lui. Jusqu’à ce qu’un jour son bailleur l’informe qu’il doit désormais rentrer avant 22h. Il a suggéré l’installation d’une serrure sur le portail pour que chacun puisse avoir sa propre clé. Ce jour-là, il était en mode : parler solutions. Malheureusement, le bailleur était en mode : c’est moi qui décide ici. Pire, il est revenu trois jours après pour lui dire que le couvre-feu est désormais fixé à 21h. « Ni je nyene urupangu. Ntushobora kuguma untahirako ! », a fait savoir le propriétaire.
Mon ami était choqué. Le prenait-il pour son fils ? S’il ne voulait pas avoir des locataires avec une vie privée, pourquoi avoir décidé de faire louer sa maison ? Pourquoi ne l’a-t-il pas précisé au moment de signer le contrat de bail ? Pourquoi maintenant ? Il avait beaucoup de questions.
Il a protesté mais n’avait pas trop le choix. Il ne voulait pas non plus se taper le stress de chercher une autre maison. Il a essayé de se conformer aux nouvelles règles. Des fois, il rentrait après 22h et devait escalader le mur pour pouvoir entrer chez lui. Le jour où il l’a remarqué, il a mis les fils barbelés. Ce jour-là, mon ami a alors craqué ! C’était un samedi. Absorbé par le boulot, il n’a pas vu le temps passer. La montre affichait 22h. Le temps de chercher un taxi et de faire le trajet retour, il était déjà 22h30. Il pouvait voir la maison éclairée de l’intérieur à travers la serrure du portail. Il a toqué à maintes reprises. En vain. Personne n’est venu à son secours.
A 22h40, il a pris son téléphone et a appelé le propriétaire. L’appel sonnait dans le vide. Au bout de 20 minutes, il s’est dit que rester à l’extérieur avec ordinateur et appareil était dangereux. Son téléphone non plus n’allait pas tarder à être à plat. Il s’est résolu d’appeler un taximan présent dans son répertoire. Finalement, c’est vers minuit qu’il s’est trouvé une chambre d’hôtel à Buterere. Imaginez dormir dans un hôtel alors que l’on a un petit chez-soi !
Cher bailleur, chez nous aussi, j’ai déjà observé quelques signes précurseurs, comme la coupure de l’eau à 10h. Je ne voudrais pas que l’on en arrive là. Certes, je loue ta maison, mais j’ai mon mot à dire du moment que je paie mon loyer. D’ailleurs, la loi existe et n’est pas muette à ce propos.
Munyibukij nkiri célibataire. Twari dupanze turi abakobwa 2. Nyene inzu( ntiyari n’a nyene inzu yapanze urupangu rwose Hama agira sous location ya annexe)vyatanguy dusanga yaciy amazi yabwiy umu bonne wacu ngo azoza araca amazi ngo naz aravoma ayabika natwe ngira twari twifitiye indobo 2. Munyuma ngo ntiturekuriw gutaha au delà de 20h, munyuma yankira abaza kuturamutsa, munyuma ngo ntazoga akeney ko zinjira m’urupangu. kugira atwomore wakira gufata sieste agacarungika abakobwa baba iwe gusekurira musi y’idirisha ahuryamye. Turateba turamubaza ko turi abapangayi canke abana atunze. Vyabaye kera twasanze inzu hari abariko barayirondera kwari kugira atwomore. Maze kubimenya je lui ai rendu la vie difficile nibaza ko twatandukanye yamenye ko umupangayi afise des droits
Asha hari abareng ku mategeko, mwumvikan isah yo kwugar itaranagera akaba yugaye, ex mwavugany 22h30 ariko 21h30′ akab yugaye watah za 22h20′ kgr ya saha ntigutange ukadodora bakanka kwugurura knd bari maso ubibon wandikir uwugurur ngo urinent iyo urar ugac urar hanz ufise insu warishe ugiz Imana ukab ufis ay hôtel ugac uja kuyironder kgr nturare mw’ibarabara.