Chère 2017…

Te voilà déjà qui pointe le bout de ton nez. On te voit, on te sent déjà…

Nous voilà en ce mois de décembre entrain d’appréhender ta venue et en même temps souhaitant t’accueillir, accueillir ce goût du neuf qui n’est pourtant qu’illusion souvent. Comme le temps passe vite ! A peine avons-nous posé la tête sur l’oreiller, le temps d’un battement de cil, d’un battement de cœur et  voilà ton aînée 2016 qui se barre, nous laissant presque sur notre faim, ne sachant que faire de tous ces sentiments contradictoires qui nous animent : soulagement, insatisfaction, reconnaissance, frustration et j’en passe. On a beau se fixer des objectifs, chanter l’éternelle « nouvelle année, nouvelles résolutions !! », et l’instant d’après, une nouvelle année fait place à une autre. Où courez-vous donc comme ça chères années? Etes-vous attendues ailleurs ? Laissez-nous donc le temps de vivre, d’atteindre nos objectifs.

Chères années, je vous prie de me pardonner. En écrivant ces lignes, je viens de me rendre compte d’une chose : vous n’êtes pas les seules fautives dans cette histoire. Vous devez en avoir marre du peu d’attention que l’on vous porte n’est-ce pas ? Est-ce pour cela que vous disparaissez de nos vies à peine entrées? Je vous l’accorde, nous ne méritons pas votre miséricorde. Ce n’est pas vous qui nous devez quelque chose, mais c’est nous qui devrions apprendre à vous appréciez à votre juste valeur et arrêter de vous considérer comme acquises. Ainsi donc, donnez-nous encore une autre chance, ne nous laissez plus affamés.

Ma chère 2017, tu as ma parole. Nous t’offrirons l’hospitalité, tu seras choyée, tu seras bien traitée, mais je t’en prie, ne sois pas impatiente de nous quitter toi aussi. Sois indulgente, laisse-nous le temps de réaliser nos rêves, de profiter pleinement de toi. Laisse-nous adopter toutes ces résolutions que l’on se promet à soi-même à chaque nouvel an, ne nous laisse pas ce goût d’inachevé qui nous tue à petit feu.  Je t’en prie,  ne sois pas pressée comme tes aînées…