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Élections : et si les jeunes faisaient pencher la balance de leur côté ?

Les élections approchent, mais autour de moi, cela semble passer inaperçu. Personne n’en parle vraiment. Il n’y a pas d’excitation particulière parmi les jeunes. On sait que c’est un moment important pour le pays, pourtant cela ne semble susciter aucun intérêt pour les jeunes. Demain, on entendra dire que « les jeunes n’ont aucune place dans les sphères de prises de décision », alors que maintenant ils peuvent faire pencher la balance de leur côté. Un blogueur pense à haute voix. 

Lorsque l’on regarde les campagnes électorales, on entend des promesses, des discours, des engagements. Mais parfois, il est difficile de faire le lien avec notre quotidien. Certains jeunes me disent qu’ils ne connaissent même pas les candidats ni leurs programmes. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas s’informer, mais ils ont l’impression que, quoi qu’il arrive, leur vie restera la même.

Dans mon quartier, plusieurs pensent que leur vote ne changera rien. Ils disent que tout est déjà décidé à l’avance ou que, même en cas de changement, ce sera lent et difficile. Ce sentiment d’impuissance fait que beaucoup préfèrent ne pas s’impliquer.

Des meetings qui attirent, mais pour d’autres raisons

Quand un meeting est annoncé, certains jeunes y vont, mais pas forcément pour écouter les discours. Ils y vont parce qu’ils savent qu’il y aura à boire et à manger gratuitement. C’est un moment animé, où l’on se retrouve entre amis pour faire la fête. Après l’événement, la plupart ne se souviennent même pas de ce qui a été dit.

Ce n’est pas un manque de respect ou de sérieux. C’est simplement qu’avec le temps, beaucoup ont perdu confiance. Ils ont vu des campagnes se succéder sans percevoir de réels changements dans leur quotidien. Alors, plutôt que d’attendre quelque chose, ils préfèrent profiter du moment présent.

Une question de confiance et d’implication

Si les jeunes ne sont pas aussi engagés qu’ils pourraient l’être, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas encore trouvé leur place dans ce processus. Beaucoup se demandent comment leur voix peut vraiment compter et comment ils peuvent être entendus.

Mais peut-être que la première étape, c’est simplement de s’informer. Essayer de comprendre les programmes, voir ce qui est proposé, en discuter entre nous. Car, même si l’on doute, même si l’on se sent parfois éloigné de tout cela, c’est notre avenir qui est en jeu, qu’on le veuille ou non.

Quelques pistes pour mieux s’impliquer

Je ne prétends pas avoir la solution, mais je pense que si l’on veut que les choses évoluent, on peut commencer par s’informer un minimum. On n’a pas besoin de devenir des experts, mais savoir qui se présente et connaître les grandes lignes de leurs projets peut déjà nous aider à mieux comprendre. Qu’est-ce tel programme de tel parti ou de tel candidat prévoit pour les jeunes ? Voilà la question qui devrait nous intéresser.

Discuter entre nous, parler des élections avec nos amis, nos familles, entendre d’autres points de vue peut nous aider à voir les choses sous un autre angle.

Se rappeler que notre voix compte. Même si l’on pense que c’est un petit geste, voter reste un moyen de montrer qu’on existe et qu’on a quelque chose à dire. Pourtant, nous représentons une force démographique et intellectuelle capable d’influencer l’avenir du pays. Alors, pourquoi ne pas utiliser ce levier pour faire pencher la balance ?

Peut-être que le changement ne viendra pas immédiatement, mais si nous ne nous y intéressons pas du tout, rien ne bougera. L’essentiel est de prendre conscience de notre force.  A bon entendeur, salut !

 

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Les commentaires récents (1)

  1. Vous avez dit la vérité sur beaucoup de jeunes qui ne s’engagent pas dans la politique, la raison est que quand on regarde les gens qui ont la priorité de se présenter à partir de 35 ans, on leur dit chaque jour qu’ils sont la nation de demain, même ceux qui se concentrent sur la politique. La plupart d’entre eux n’autorisent pas leurs capacités, bref, les jeunes étaient très isolés avec le dicton qu’ils sont la nation de demain où ils montreraient leur force, des jeunes encore forts.