Au centre-ville, hormis le tronçon situé entre la mairie de Bujumbura et l’hôtel Water Front où quelques lampadaires solaires fonctionnent encore, les voies jadis éclairées comme le Boulevard de l’OUA, la Chaussée du Peuple Murundi, la Chaussée prince Louis Rwagasore, le Boulevard Mwezi Gisabo ne le sont plus. Seuls quelques pylônes restent debout. L’éclairage de certains coins de la capitale économique pose encore problème. Mais ici il faut relever le fait qu’un effort a été fait pour l’éclairer les quartiers comme Nyakabiga, Mutanga (Kukabasazi) et ailleurs.
Hormis le tronçon situé entre la mairie de Bujumbura et l’hôtel Water Front où quelques lampadaires solaires fonctionnent encore, les voies jadis éclairées comme le Boulevard de l’OUA, la Chaussée du Peuple Murundi, la Chaussée prince Louis Rwagasore, le Boulevard de l’UPRONA, le Boulevard Mwezi Gisabo ne le sont plus. Seuls quelques pylônes restent debout. L’éclairage de certains coins de la capitale économique pose encore problème.
Sur certaines artères, le constat est que les poteaux électriques défectueux ne sont pas réparés, les lampadaires cassés ne sont pas remplacés et les ampoules grillées ne sont pas changées. Quand le soleil se couche, le noir s’installe à la grande joie des voleurs de nuit qui dévalisent les citoyens. Suite à cette obscurité, de nombreux citadins sont la cible des bandits qui les dépouillent de leur argent, sacs à mains, téléphones portables, etc. Pire encore, quand ils croisent ces malfaiteurs, les citadins sont malmenés, tabassés et parfois blessés s’ils essaient de résister.
A qui la responsabilité d’éclairer les voies publiques ?
C’est connu, c’est la mairie qui doit assurer l’éclairage de la ville. Et cela est d’autant vrai que les citadins paient régulièrement les impôts et les taxes. Récemment, la mairie a reconnu que la situation est préoccupante. Elle a promis d’apporter une solution durable. En attendant, elle a demandé aux citadins de mettre des lampes aux façades extérieures de leurs maisons pour éclairer les voies publiques.
Partout dans le monde, l’éclairage public revient à l’Etat et cela coûte parfois cher. Mais c’est un investissement nécessaire. Il doit donc normalement figurer sur la liste des projets prioritaires. Cela parce que l’éclairage public participe au renforcement de la sécurité. Dans les zones sombres et nocturnes, les voleurs s’y installent et bonjour les dégâts.
Outre cet aspect, il y a le renforcement de la sécurité routière, car sans éclairage public, le risque d’accidents de roulage augmente et c’est la vie des personnes qui est en jeu. Par ailleurs, il est bon de savoir que nous ne sommes plus à une époque où l’éclairage public représente un luxe, mais plutôt une nécessité.
L’éclairage urbain, une vitrine de développement du pays aussi
Nombreux sont les aspects sur lesquels on se base pour déterminer ou mesurer le niveau de développement des pays. Parmi ces points, il y a l’éclairage public, car il en dit long sur l’autonomie énergétique du pays. C’est pourquoi dans certains pays, on ne peut même pas imaginer des villes sans lumière pendant la nuit. L’éclairage est donc un des facteurs de développement puisqu’il permet aux citoyens de prolonger le temps de l’activité économique durant la nuit. Il y a des préalables sans lesquels toute tentative de développer l’économie est vouée à l’échec, et l’éclairage public en fait partie. Il est bon de mettre en place l’éclairage public, on vient de le voir. Mais savoir l’entretenir est encore mieux.