À un peu plus de trois mois de l’élection présidentielle au Burundi, des voix s’élèvent de plus en plus contre un éventuel troisième mandat de l’actuel chef de l’État. Pierre Nkurunziza s’accroche malgré tout au pouvoir : il veut rempiler.
La société civile burundaise, regroupée en plusieurs organisations ; l’ambassadeur de l’Union européenne, premier bailleur de fonds humanitaires au Burundi ; l’ambassadrice des Etats-Unis ; et dernièrement, l’influente Eglise catholique du Burundi. Tous ces acteurs se sont exprimés récemment. Ils s’opposent à la nouvelle candidature du président Pierre Nkurunziza.
Nommé chef de l’État en 2005 par le parlement burundais, Pierre Nkurunziza considère n’avoir été élu qu’une seule fois au suffrage universel il y a cinq ans. Il estime donc pouvoir briguer légalement un nouveau mandat le 26 juin prochain.