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Miroir magique, dis-moi qui est la plus belle ?

Après l’annonce de l’heureuse élue de l’édition 2022 de la compétition Miss Burundi, la polémique n’en finit plus. A coup de commentaires clivants voire racistes, des mèmes dénigrants, le choix du jury ne fait toujours pas l’unanimité. Et pourtant ne dit-on pas que la beauté est dans l’œil de celui qui regarde ?

On a tous nos propres préférences. Et à la veille de la compétition, il est certain que chacun avait déjà fait son propre choix, en espérant que ce dernier sortira du lot.

D’après certains, la Miss incarne la femme qui ose, qui brise les préjugés, un modèle qui inspire d’autres jeune filles qu’une femme peut accomplir ses rêves. Il en faut du courage, de la force mentale et surtout de l’estime de soi pour s’aventurer dans cette compétition où la beauté, l’intelligence, l’éloquence, l’élégance et surtout un bon projet sont les principaux critères pour l’emporter. Et où il faut désormais gagner l’approbation de tous (apparemment). Il faut donc plus qu’un visage de Barbie pour représenter le rêve de toute une génération, de porter l’espoir et être tout simplement un modèle.

Mais cet avis n’est pas du tout partagé. Pour d’autres, une Miss doit être le prototype de la beauté de toute une nation.  Et pour cela, estiment-ils, la beauté doit l’emporter car sinon on aurait affaire à une compétition de génies en herbes ou un concours d’éloquence.

Paradoxe

Si on essaie de remonter le temps, jusqu’à l’édition précédente de Miss Burundi, on garde encore en mémoire la fameuse nuit du 19 Avril 2021, la grande finale où la miss Burundi 2021 fut élue sous les applaudissements et les acclamations de ceux qui était présents dans la salle (un privilège qui n’a pas été accordé à la nouvelle Miss 2022).

Elle a su charmer le cœur des Burundais avec sa beauté époustouflante, son éloquence (et son projet à réaliser), en tous cas dans ses débuts. Mais…car oui, il y a un mais, à la fin de son règne, sa couronne était remise en question. Les choses avaient pris une autre tournure. Les plus critiques diront même que son règne fut une couronne gâchée, qu’elle n’a pas tenu ses promesses, que son projet n’était que bobards. Et pourtant, nos discours avaient été autres une année plus tôt.

Un petit clin d’œil

Il y aura toujours une raison, pour certains d’entre nous de ne pas être en accord avec les autres et quoi de plus normal. C’est notre diversité, nos différences qui font ce que nous sommes, mais il y a plus décent et humain comme manière d’exprimer nos divergences. Et pour couronner le tout, ne devrions-nous pas aller au-delà des apparences, ne point juger un livre que par sa couverture ?

 

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