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Cherté de la vie : et si les milliardaires burundais mettaient la main à la poche ?

Les prix de tous les produits s’envolent. Pour les nantis, cela ne constitue pas un grand problème. Mais pour les autres, la situation est plutôt compliquée. Qu’on le veuille ou non, la pauvreté touche beaucoup de Burundais. Ce blogueur pense que les plus riches devraient contribuer  beaucoup plus pour assister ceux qui sont en difficulté. 

La guerre russo-ukrainienne et la Covid-19 sont passées par là. Les prix ont augmenté de manière phénoménale. Le gasoil et l’essence, mais également la consultation médicale coûtent aujourd’hui les yeux de la tête, sans oublier que la majorité des citoyens parviennent difficilement à acheter des médicaments parce qu’ils sont devenus des produits de luxe réservés aux riches. Récemment, un ami m’a confié qu’il ne peut plus joindre les deux bouts du mois. « J’ai une famille de six personnes. Sans compter, les frais de communication et de déplacement, je dépense plus de 10 000 BIF par jour pour nourrir tout ce beau monde. Je n’en peux plus. »

Qu’on l’accepte ou non, la pauvreté touche les Burundais dans la chair. Il faut une bouffée d’oxygène pour que nous puissions continuer à vivre, à respirer, à payer la scolarité de nos enfants. A ce propos, même l’école publique gratuite est devenue chère. A Musigati, j’ai rencontré des petits enfants qui ont été chassés de l’école parce qu’ils n’avaient pas de stylos. Certains pays comme la Tanzanie ont déjà commencé à subventionner le carburant afin de limiter les effets de la hausse du prix de l’or noir sur le portefeuille de ses citoyens ou de cahiers.

Une saignée pour le portefeuille 

Désormais, quand je sors un billet 5000 BIF de ma poche je compte chaque franc. Si la vie est déjà compliquée pour les salariés, imaginez les commerçants ambulants ou ceux qui exercent des petits métiers. 

Il y a dix ans, nous ne parlions pas de misère. Aujourd’hui, la misère est omniprésente. Le Burundais se débrouille pour survivre. Il a quand même son imagination, sa dignité, sans oublier sa volonté implacable de lutter toujours contre l’adversité.  

Un peu de solidarité ne ferait du mal à personne

Tous les Burundais devraient être conscients de la situation compliquée que le monde entier traverse et consentir des  efforts. Ici nous pensons aux producteurs, aux commerçants, mais aussi au gouvernement qui pourrait par exemple augmenter exceptionnellement les subventions des produits essentiels et ainsi aider les producteurs à baisser les prix. Cela pourrait se résumer en deux : la solidarité nationale. Pourquoi ne pas solliciter la contribution des grosses fortunes du pays ? 

Pour moi, Bill Gates et d’autres milliardaires philanthropes peuvent servir de cas d’école. Ils ont compris, que céder la moitié de leur fortune pour sauver les plus démunis est important. Le Burundi a aussi ses milliardaires. Les mettre à contribution pour soulager les plus démunis serait bien. La justice sociale est à ce prix. A bon entendeur, salut !

 

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Les commentaires récents (2)

  1. Le problème de pauvreté touche tout le monde n’exiger pas des riches qu’ils contribuent à nourrir les « pauvres ».
    Fallait surtout aider les « pauvres » à trouver des moyens pour améliorer leurs existences.
    Je crois que cette article est caduque et que cette approche médiatique de la vie des barundi devrait être abandonnée. Elle n’a rien apporté et ça fait longtemps que les médias l’utilisent.
    C’est mon avis.

  2. C’est écoeurant, ce qui se passe actuellement. Mais ma conviction c’est que la corruption qui régne vient amplifier ce qu’il y a déjà. À mon avis, si rien que la corruption baissait, cela réduirait considérablement les conséquences désastreuses de la COVID-19 et de la guerre en Ukraine-Russie. Mais malheureusement cela risque de ne pas cesser tout de suite. La solidarité serait une bonne chose mais je pense qu’il faut que cette solidarité soit volontaire sinon cela ferait plus de mal que de bien. Parceque quand on commence à forcer les gens à aider les gens, après les gens prendront l’habitude de penser que s’il y a un problème, les riches vont les aider de gré ou de force et cela est vraiment très dangereux à mon avis.
    Si seulement, les gens qui ont détourné des millions et des millions d’argenr pouvaient les rendre, cela resoudrait beaucoup de problèmes qui hantent les burundais