Voici l’actualité qui a fait la une des médias sociaux. Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi, dont beaucoup de Burundais n’arrivent pas à orthographier correctement son nom, a foulé le sol burundais. Si certains ont retenu la visite « éclair », d’autres sont passés à des interprétations dignes des scénaristes hollywoodiens. Revue.
Ejo 19h Giseke.di yarageze i Kinshasa 😇😇😇
— TSIND'UBWOBA Burundi🇧🇮🇧🇮🇧🇮🇧🇮🇧🇮 (@Rwanyubuja) June 15, 2019
Au vu du communiqué sorti à l’issue de cette rencontre, les abatwip avaient raison de faire des interprétations tous azimut : deux pages et demie auront suffi. Et pourtant Natacha « la noma », qui a agrémenté la soirée, aurait reçu un paquet qui n’a pas été signalé dans le communiqué. Lol !
Au même moment on tue en Ituri, 160 morts… #Inconscience
— Seule la lutte libère (@Levistyle) June 20, 2019
Maintenant que le Président de la RDC ( mon président) S.E.M Fatshi a fait une visite officielle au Burundi : j'espère que les débats avec les burundais est clos ! Que chacun se mêle de ses affaires !!!
— Paterson lonsa (@LonsaBrown) June 15, 2019
Le numéro un Burundais était tout sourire. On aurait au moins voulu en savoir plus. Qui mange quoi, quel sport favori, qui va remporter la CAN en Égypte. Rien de tout ceci n’a filtré. Et comme vous le savez, les abatwip ont horreur du vide.
#Burundi Unusual : Mosi while trying in vain to explain how to part the reed sea(Lake Tanganyika) to Tshisekedi 🙈🙊🙉 pic.twitter.com/l2Df5bO7QJ
— akanyegeri (@akanyegeri) June 18, 2019
#Burundi #RDC In this muted video, @pnkurunziza was telling a separation story. Guess what!
Sad! pic.twitter.com/QxBwH1B7Dr
— Comrade Désiré (@ncambirwa) June 18, 2019
Sha
Atonze neza cane..
Iyo photo nuko itari bien ajuster..
Atonze uko vyamy— NDIHOKUBWAYO Fabrice 🇧🇮 (@thegreatfabrice) June 18, 2019
L’arrivée d’un président congolais à Bujumbura ou le déplacement du président Nkurunziza à l’aéroport sont des évènements très rares pour ne pas les souligner.
Et de l’autre côté de la frontière ?
Du côté de nos frères d’outre Rusizi, la décoration de notre « state house » a posé problème ou plutôt a retenu l’attention de certains Congolais. Parfois sujet de moquerie. «Trop de couleur pour un bureau », selon eux. Et oui cher monsieur Kalingozi, que connaissez-vous du patriotisme ?
Ça c’est un salon officiel, dans un palais présidentiel ? Il y existe donc pire que la Cité de l’OUA et le Palais de la Nation… Je ne sais pas pour vous, mais moi ce décor me donne le tournis.#Burundi pic.twitter.com/FSKPxWVfVm
— Senga (@jm_senga) June 16, 2019
Malheureusement Fatshi s'est rangé derrière nos ennemis agresseurs, au lieu rompre tout relation, le Rwanda, le Burundi, l'Ouganda se livrent aux pillages systématique de la RDC en faisant implantés les mercenaires en RDC pr former des groupes rebelles. Triste @JJPWondo @fatshi13
— FZA012012 (@mapuyaf) May 6, 2019
A condition que tu achètes de nouvelles lunettes,qui te permettent de voir clair!
— Habona Mariya (@habona_mariya18) June 15, 2019
La confusion Yaga
Pour une fois, on va faire exception. Vu que cela touche à des abatwip, nous sommes devenus des membres à part entière quoique souvent spectateur. D’après certaines personnes, Yaga est devenu, sous les ordres d’Alain, un objet de propagande à la solde du pouvoir. Et que répondre à ceux qui nous accusent de faire partie du réseau Soros comme AGnews ?
Saviez-vous que @YBurundi , sous les ordres de @AlainAmrah devient de plus en plus un medium de la haine et outil de propagande et divisions entre les #Barundi ? https://t.co/LWfSQN3ptK
— Comrade Désiré (@ncambirwa) June 15, 2019
Vyosa bisaba gusoma. Ntamu historien n'umwe, yaba Umurindi canke Umunyamahanga yigeze yandika kuri iyo version ya Yaga. Ivyo bitanguye kugugwa ku ngoma ya Nkurunziza. Bafise intumbero yo gucanishamwo. Bazokubwira ko Nkurunziza ashaka gusubiza Ingoma abayatswe. Mukanure.
— Comrade Désiré (@ncambirwa) June 15, 2019
Mais après tout, c’est aussi ça les abatwip. Sans eux, la Twitto n’existerait pas. Ce sont ces avis-là qui alimentent la chronique. Ces éléments accusateurs qui peuvent des fois et totalement être à l’opposé de l’autre. J’aime malgré tout.
Le ternissement à outrance ?
Et comme le terme est en vogue, adoptons-le aussi. Qui ternit l’image du pays ? La triste commémoration des massacres des étudiants à l’université du Burundi a brillé par une faute de « frappe » qui n’a pas laissé les twittos burundais indifférents dans le fond comme dans la forme.
Place où sera "ELIGE" 🤔 triste une faute pareille sur une pancarte " érigée" au coeur d'un campus universitaire. 😰 verbe "ériger"= " construire ; mettre à la verticale, établir officiellement ; fonder." Selon le dictionnaire Larousse "Eliger" =mot inconnu pic.twitter.com/tlV7GB6epp
— KABURAHE (@AntoineKaburahe) June 11, 2019
Après, y en a aussi qui contribue dans ce ternissement de l’image du pays avec la visite du président Fatshi. Ici, c’est le cabinet et pas Zion madame 😜
Son Cabinet de Travail se Trouve a Zion Beach ? 🤔🤔🤔🤔@zzzooel hita utora uyu muntu wawe
— TSIND'UBWOBA Burundi🇧🇮🇧🇮🇧🇮🇧🇮🇧🇮 (@Rwanyubuja) June 17, 2019
Le ministère des affaires étrangères aussi y est allé de sa contribution. On ne sait par quelle magie cela est arrivé, mais j’ai une idée dans ma cervelle : ne serait-il pas une œuvre de google translate, un outil de plus à la solde des colons ? Comme le dit un umutwip, le message s’est propagé comme une traînée de poudre. Mais le ternissement de l’image du pays allait crescendo.
Un adjectif qualificatif peut être placé avant ou après.
Donc, grammaticalement c’est correcte.— Julien Ntarugera (@JNtarugera) June 11, 2019
Il n’est pas bon d’user de Google translate à tous les coups. On en a tous, une fois dans la vie, payé les frais.
juste une petite nuance, c’est Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et non Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi…