article comment count is: 4

Burundi : les compagnies de transport nous vendent-elles du vent ?

Choisir Volcano, Memento ou Air ponctuel, c’est opter pour le confort. Pourtant, ces compagnies de voyages sont critiquées en permanence par les clients comme l’ont subi dans le temps les bus de 18 personnes.

Qu’est-ce qui a dégradé l’état des véhicules des agences de voyage du Burundi ? Cette question, quiconque s’est attardé un jour à la gare de COTEBU ou a voyagé à bord de Volcano, Memento ou Air ponctuel se la pose aujourd’hui. Ces compagnies de voyages étaient venues rendre faciles le déplacement ainsi que le confort de passagers. Mais force est de constater que le mauvais état des bus de 18 personnes a déteint sur les bus des agences de voyages. 

Aujourd’hui, voyager à bord de Volcano ou  Memento, ce n’est plus le rêve. Les voyageurs sont dans l’embarras. C’est la désillusion. Une fois installé à la place qui vous a été attribuée, c’est parti pour un voyage très dans un espace surchauffé, pour ne pas dire étouffant, et ce, même si la climatisation est en route ! Aujourd’hui, si moi je continue à les prendre, c’est uniquement pour leur prix abordable et quelquefois leur ponctualité.

Se ressaisir

Les véhicules de ces agences de voyages étaient connus et appréciés pour la qualité leurs sièges garantissant un confort et davantage d’espace que dans les autres moyens de transport. Mais actuellement, on ne saurait faire la différence entre eux et les bus de 18 personnes ou ceux communément appelés Kangongo ou encore Probox. Le même état de salubrité s’observe partout. 

À la vue de ces maux qui minent les agences de voyages, il importe de rappeler qu’elles étaient venues pour répondre aux difficultés qui hantent le secteur du transport et non pour rallonger la liste des carcasses qui nous servent de moyen de déplacement.

L’’objectif premier de ces agences de voyage, après celui de se faire de l’argent, devrait être celui de faciliter les besoins de l’individu voulant voyager. De ce fait, elles sont dans l’obligation de proposer des moyens facilitant l’accès au choix pour leur clientèle, de mettre à la disposition des passagers des services innovants et intéressants. En ce sens, la question n’est pas seulement le confort des passagers. C’est une question économique pour leur intérêt. Sinon, demain, quelqu’un d’autre viendra prendre leur place en proposant mieux. 

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (4)

  1. Huuuum. Intéressant votre article. J’ai vraiment été déçu par le bus de volcano qui m’a transporté à Ngozi. Il y a plus aucun confort. J’espère pour le retour à Buja mais là encore j’ai été deçu. Je suis vraiment désolé.

  2. Biteye isoni kubona nizo twari twizeye dusigae tujana n imifuko n amsafuriya nja otraco. Nibisubireko nay ubundi ntaco baciratira. Imiduga nayo isigae igenda ita ama piyesi

  3. 1ie chose, la sécurité !! Interdire les bus main gauche qui demandent aux passagers de descendre sur la route au lieu de descendre sur le trottoir !!!! Dans la façon de faire du business dans le pays, le service client est quelque chose de complètement absent. Tu paies et tu la fermes!!!! Pour les entrepreneurs, ne compte que le profit et encore le profit !!! Il y a un manque de considération complète pour le client et pour son prochain en général.

  4. c’est interesssant cet article. il est bien rédigé et communiquant. c’est vraiment une réalité, j’ai mal à l’aise à voyager dans ces anciennes compagnies de voyage qui ne respectent plus les normes .