Explosive était l’actualité burundaise cette semaine. Et sur les réseaux sociaux, il en a été de même. Le réseau de l’oiseau bleu n’a pas été épargné par la bombe larguée par Doudou Diène et sa commission d’enquête sur le Burundi. Et bam boum, comme les feux d’artifice qui ont terrifié plus d’un à Bujumbura.
Michel Kafondo, qui était décrié par les opposants au régime de Bujumbura, a cette fois pu dormir tranquille. Ce qui n’était certainement pas le cas à Bujumbura. Il n’y a pas longtemps, le nom de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies était sur toutes lèvres, chacun parlant de lui selon ses intérêts, avoués ou inavoués. Cette semaine, c’était au tour des opposants de se « réjouir » du travail accompli par l’ONU.
Nibisumba ivyo vyububeshi twabiteye kuri zero. Abarundi ntabwoba #kiretseTweseDupfuye.
— Silent Vyk (@uwaBenigne) September 11, 2018
Et Kafondo est alle'au Burundi pour etre corrompu et dire le contraire .Wait tout sera devoile'pas tard .Attendez en peu avec des dialogues de magouilles inutiles a un peuple meurti vous saurez tous le contraire .
— Ndayegamiye Baltazar (@BaltazarFpl) September 4, 2018
Quand @MichelKafando, ce citoyen du beau Pays des Hommes Intègres, plonge aux côtés de l'injustice incarnée!
Certes, ses prédécesseurs ont payé de leur courage. Mais, n'est ce pas cela le prix de la dignité? @EditionsLePays @burkina24 #Nkurunziza @CnddFdd https://t.co/lcg2rQ1zmp— JP-K (@KibutijpJp) September 5, 2018
Comme une consolation à l’affront subi après la dernière sortie de l’envoyé spécial des Nations unies, l’autre côté du Burundi s’est vu « vengé », si pas appuyé et réconforté dans leur position.
Comment est ce que Kafondo ,ou Kafando peut passer 7 jrs au Burundi ss ecouter des crepitements d,armes en chantant la paix alors que le systeme criminel dd a change'de strategie en enlevant tuant des opposants ?Arrete de mentir La communaute'intle connait toute verite' mr DD
— Ndayegamiye Baltazar (@BaltazarFpl) September 5, 2018
Plus stupide quej la réponse de Mr. M.Nivyabandi aux accusations n'existe pas! Aligner au gvt les affamés de toutes ethnies confondues et leur donner les miettes est point fort de Pita!!
— Léonard Mahuragiza (@mahuragiza) September 7, 2018
Irrefutable proof of the lies of the so-called #COI on #Burundi: Mrs Françoise Hampson claimed yesterday that @pnkurunziza has often used "cockroach" in his "hate speech". Experts or magicians? They can even hear unstated words.
#ThursdayThoughts https://t.co/d7i0dcOXcD— Amb. Willy Nyamitwe (@willynyamitwe) September 6, 2018
Pour cette fois, il y avait de quoi dire. Alors que le flambeau de la paix se rallumait dans le centre du pays, Doudou Diene et son équipe accablaient le pouvoir de Bujumbura. La commission d’enquête n’a pas hésité, pour la première fois, à mettre en cause le président Nkurunziza. L’accueil ? Un tour des tweets suffit !
#BurundiAlerte
Reportage @RFI sur la commission d'enquête des droits de l'homme qui accuse désormais directement @pnkurunziza comme le chef d'orchestre des assassinats meurtres et #DisparitionsForcées au #Burundi depuis sa réélection contestée de 2015 …. https://t.co/RVNk9GhWao— TEDDY MAZINA (@TEDDYMAZINA) September 5, 2018
#Burundi Cette logique de l'ONU m'échappe: elle implore Nkurunziza de se poursuivre, lui et sa milice #Imbonerakure ? Documenter l'horreur est l'unique utilité de ce #UN machin. pic.twitter.com/ha5bohmHr8
— AmahoroIwacu (@AmahoroI) September 8, 2018
Voici ce que les rapporteurs de @UN_HRC pointaient hier: un discours rampant, haineux et divisif distillé méthodiquement et opportunément par la clique proche de #Nkurunziza @Manirakiza @Baconib @MissyMuneez @Acatbdi @FOCODE_ @UNHumanRights@FORSC_BURUNDI https://t.co/mdDckBTUms
— JP-K (@KibutijpJp) September 7, 2018
Du côté du pouvoir, la chanson est connue et l’ennemi désigné même si tombé au moment où tonton Philippe s’en allait. Il faut vite penser à son remplacement. Nous ne savons toujours pas celui qui sortira le communiqué au nom du gouvernement mais tout peut se résumer en une phrase : « Sors-moi ton rapport et je te dirai qui est derrière toi », ainsi résumerons-nous les réactions du camp au pouvoir.
Les rapports sur mon pays le #Burundi n'est pas rédigé par des experts ou enquêteurs de l #ONU
mais par des commissionnaires payés pour detruire le burundi.
Face à ces complots, les burundais doivent sauvegarder leur unité et nous vaincrons.— Nduwimana Edouard (@HonEdouard) September 7, 2018
Voici une enquête que le @UNHumanRights ne mènera JAMAIS comme si la vie des #africa-ins ne comptait point. Créer le chaos au #Burundi comme ils l'ont fait en #Libya est l'objectif visé par le rapport vide de sens des soi-disant "experts".#FridayThoughts https://t.co/CkwyfbiCCe
— Amb. Willy Nyamitwe (@willynyamitwe) September 7, 2018
En decidant de ne pas se representer en 2020, #Nkurunziza chercher a gagner des circonstances attenuantes mais avec le rapport de la #COIBurundi qui le pointe directement comme cerveau de tout,pour lui et son groupe,rien ne sert a ceder democratiqt le pouvoir!wait and see!
— Mahoro Gloire (@MahoroGloire) September 6, 2018
Arretes votre distraction,le #Burundi n'est pas en guerre, il ya des pays où la violence s'observent chaque jours,exemple: la #France,l'#Allemagne,les #USA&j'en passe,je n'ai jamais entendu cet #ONU met en cause aucun président de ces pays ci haut cité.L'#ONU devrait se ressaisir
— Manirakiza Zacharie (@ocelot20020) September 8, 2018
Le flambeau de la paix à Bugendana
La douzième édition du flambeau de la paix n’aurait pas été comme souhaité si le retour de deux grands évènements n’avait pas eu lieu. Bien que certains compatriotes ne digèrent toujours pas de voir le pouvoir CNDD-FDD célébrer ses fêtes à Bugendana, le lancement de l’activité n’en a pas souffert. D’autant plus que nous avions au grand menu le retour des feux d’artifice et le retour du président-cycliste Nkurunziza sur les pistes. Un voyage sur les deux roues qui a fait jaser autant que les feux d’artifice.
T’as oublié que c’est là où les déplacés ont osé lancer les excréments humains frais en pleine face au Président du Burundi en fonction Mr.Ntibantunganya Sylvestre!!!
— JE ME SOUVIENS (@NtibaM) September 8, 2018
Le flambeau de la paix et les feux
Au pays du « tout peut arriver », la vigilance reste de mise. Quelqu’un me soufflera plus tard que même un pet ou un rot est très dangereux. On se retrouve dans une situation où la première issue de secours est la fuite. Regardez par vous-même cette réaction en vidéo.
Et pourtant ils étaient sur place. Imaginez celui qui n’y était pas et d’autant plus qui n’était pas informé.
Can anyone tell me if it's fireworks or Gunshots???? Kuuuko turahanzwe abantu b'imitima yoroshe
— 👑 Kifle Mike 👑 (@KifleMike) September 8, 2018
Disons que fuir est une réaction tout à fait naturelle. Ce n’est pas le propre des Burundais, je précise. Il faut juste savoir sauver sa peau avant tout. Si les abatwip n’ont pas suffisamment réagi à cette actu sur Twitter, les amoureux de Facebook ont largement commenté cela.
En selle mister President !
C’est sur les deux roues que le président de la République a quitté Bugendana, qui fait toujours polémique, afin de regagner Ngozi. Cette sortie sur les deux-roues a fait taire les rumeurs qui allaient encore plus vite que ces cyclistes descendant de Bugarama. Qu’est-ce qu’on n’avait pas entendu depuis que le peuple avait vu le « guide » plâtre à la jambe.
While some external actors of the axis of evil continue plotting against the people of #Burundi & our leaders through @UNHumanRights in #Geneva, H.E President @pnkurunziza rides his bicycle & saluting people along the road after the official launch of #FlambeauDeLaPaix2018 pic.twitter.com/nIzZzLFxnd
— Amb. Albert SHINGIRO (@AShingiro) September 5, 2018
Les routes vers Gitega et Kayanza-Ngozi, les deux principaux axes routiers d’approvisionnement du pays, sont dans ces cas fermés à toute circulation pendant des heures pour des raisons évidentes de sécurité … https://t.co/Cn5EHJXe3q
— esdras ndikumana (@rutwesdras) September 6, 2018
Peut-être que cette fois, ils tourneront leur téléphone mille fois avant de… jurer. C’était un autre moment pour faire taire « les ennemis » de la nation qui « complotent » avec les Occidentaux afin de déstabiliser la paix chèrement acquise. « Elle est là, la paix », voilà pourquoi on balance des feux d’artifice sans avertir le peuple et la suite, on connaît.
Foire de la nourriture au #CercleHippique de #Bujumbura Les ressortissants #Européens sont là mais cela ne les empêchera pas de soutenir la thèse fallacieuse qu'il ya pas de paix au #Burundi pic.twitter.com/wNWvUaIyvO
— Kamwenubusa (@Kamwenubusa6) September 8, 2018
Votre rêve est un cauchemar , allez vous coucher ailleurs
— Maniratunga (@Maniratunga) September 7, 2018
Du baume, du baume et du baume
Cette fois, il n’y avait pas de Francine pour unir la nation. Il y avait le football. Habitués aux chicaneries que la vie politique nous impose, pour une fois nos cœurs ont battu à l’unisson pour saluer les performances de nos « Hirondelles » bien aimés mais souvent mal traités. C’était au Gabon que nos tricolores brillaient dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2019. La misère qui nous accable quotidiennement et dont beaucoup s’en moque n’avait pas le dernier mot. Après Libreville, il y avait de quoi crier vives les Intamba et vive le Burundi !
Jose Camacho,sélectionneur du Gabon,est sans salaire depuis 9 mois,il a reçu de la DTN et de la fédé du Gabon la liste des 23 joueurs sélectionnés pr le match contre le Burundi via whatsapp. Après la désillusion d’hier @Aubameyang7 a quitté le groupe comme un mercenaire. #gabbur
— terence ken (@edgard_ken) September 9, 2018
Le Gabon est mal barré. Ils ont perdu contre le Mali et on fait match nul contre le Burundi. Pfff
— Georges, Léontine et moi (@geoleogar) September 9, 2018
Bravo aux Intamba burundais pour leur prestation qui fait honneur à notre pays le 🇧🇮 pic.twitter.com/DJMfyzjwSO
— Ed. Bizimana (@EdBeesMann) September 9, 2018
À la semaine prochaine !
A relire : Twittoscopie : bye bye tonton Philippe
Courage Thérence jusqauboutisme