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Twittoscopie : après Rumaliza et les Occidentaux, maintenant les « Viets » ?

Entre les louanges à l’honorable Fabien et les spéculations sur le jeu politique d’Agathon Rwasa, la twittosphère s’est muée cette semaine en un terrain d’analyses politiques. L’actualité a aussi concerné la compagnie de télécommunications Lumitel, mise en cause pour le mauvais traitement de ses salariés. Tour d’horizon avec le blogueur Alain Amrah Horutanga. 

  « Les droits de l’Homme » quand ça commence, ça ne finit jamais. Je l’avais dit la semaine dernière. Mais la répétition est la mère de la science. Quand il y a deux parties en conflit et qui se regardent en chiens de faïence, la bataille a de beaux jours devant elle. Si la semaine passée, des Burundais ont battu le pavé pour contester le rapport de Doudou, cette fois ceux qui sont descendus dans nos rues sont allés plus loin dans leur revendication : la fermeture du bureau des droits de l’Homme des Nations unies au Burundi.  

Lumitel dans la sauce 

Si la formule 69 n’a pas marché, serait-ce dû à ce que certains n’hésitent pas à qualifier de nouvelle forme de l’esclavage ? Après plusieurs semaines de grève de son personnel, les langues se sont déliées au sein de Lumitel. Des arrestations ont eu lieu comme à la Sobugea, si l’on en croit Ikiriho. Durs temps pour les syndicalistes au Burundi ! 

Dans cette histoire, les abatwip n’ont pas hésité à s’en prendre au pouvoir de Bujumbura sur un champ qu’il maitrise le mieux et son porte-flambeau : la souveraineté et l’anti-impérialisme. Une seule question pratiquement a été retenue par les abatwip : « On se fait chantre de l’indépendance mais en réalité ce n’est pas le cas avec ces Vietnamiens ?» 

Ainsi va le monde des affaires hein. L’homme le plus puissant n’est forcément pas celui qui détient la force me disait un sage : le pouvoir c’est l’argent ! Et finalement elle est où l’indépendance ? 

Complice ou victime ? 

La semaine dernière nous parlions aussi de l’insondable Agathon. Après que le député Fabien ait remis à la ministre de la justice le document qu’elle lui avait demandé, certains Abatwip n’arrivent plus à situer Agathon : « Un pied dedans, un pied dehors », disent-ils. Des questions se posent désormais. Dans la suite, un umutwip s’est donné toute une journée pour “analyser” le comportement du chef traditionnel des FNL qui, pour lui, jouerait le jeu de Bujumbura.  

Agathon n’était visiblement pas le seul. D’autres ont été mis dans le même sac sur le réseau de l’oiseau bleu. Abel Gashatsi y figure aussi. 

L’honorable Fabien ou l’homme intègre 

« Voici l’homme qu’il faut à la place qu’il faut », s’exclameraient ainsi les abatwip en parlant de l’honorable Fabien. Certains diront qu’il porte très bien son titre. Sa bravoure et son intégrisme ne peuvent se résumer en un paragraphe. Il a été au centre des attentions durant des semaines sur la twittosphère burundaise. 

Autour de lui, les abatwip ont construit plusieurs histoires. Comme dans un feuilleton, l’histoire de l’honorable pourrait s’écrire en quatre actes : à l’assemblée un amour pas comme les autres, les preuves à l’appui, les menaces de mort pour finir le démenti. 

Le tweet de la semaine  

Quelle perspicacité ? Il y en a qui savent lire entre les lignes. On peut les consulter pour déceler un message. Je ne pouvais pas y penser. Mais quoi qu’il en soit, la réponse vaut son pesant d’or.  

https://twitter.com/FrancoiseNtimp1/status/1042268202376601600   

L’image de la semaine  

Elle nous vient de l’armée burundaise. Un umutwip parle du contingent burundais en Somalie. 

Quoi de plus normal quand on connaît le sort réservé aux animaux sauvages au Burundi ? Vous rappelez-vous du léopard ? 

La petite polémique de la semaine 

On est à Ngozi, à Buye, chez le président. Mwumba est-il un paradis ? Certains prendraient cette question pour une réalité. L’équation devient facile : « Tous ceux qui vivent à Buye devrait forcément être riche ». Pour d’autres, c’est un lieu comme tant d’autres au Burundi même si le numéro un des Burundais vient de là. Une grève d’élèves réclamant les meilleures conditions de vie dans un pays. Quoi d’anormal ? À chacun de se faire son interprétation ! 

Si la charité bien ordonnée commence… on m’a aussi dit que le cordonnier est le plus mal chaussé.  

À la semaine prochaine ! 

 


A relire :  Twittoscopie : Agathon ne lâche rien !

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