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La pauvreté, une des dix plaies d’Egypte au Burundi ?

Si une disposition du Maire de la ville de Bujumbura a interdit aux mendiants et autres nécessiteux de faire la manche au centre-ville, ces derniers se sont exportés dans les quartiers résidentiels. Pour notre contributeur Al Nzambo, ces mesures ne sont pas les mieux appropriées pour combattre la pauvreté qui mine des milliers de ménages burundais.

Depuis un certain temps déjà, on ne voit plus certains mendiants célèbres au centre-ville et autres nécessiteux autour des minibus de transport au parking de l’ancien marché central de Bujumbura. En effet, une disposition du Maire de la ville de Bujumbura aurait interdit la mendicité à Bujumbura et la plupart des mendiants de la ville auraient été reconduits chez eux dans leurs familles. Cependant, beaucoup d’enfants et de femmes grouillent dans les quartiers résidentiels où ils frappent aux portails avec fracas et demandent à manger, presque par force. La plupart des fois, ils font des sit-in devant les parcelles des habitants de ces quartiers et si on ne les surveille pas, ils peuvent même voler les habits sur les séchoirs ou tout autre objet de valeur.

La mendicité et la pauvreté peuvent-elles être éradiquées au Burundi ?

Il y’a vraiment lieu d’avoir honte de manger deux fois par jour alors que trois personnes sur quatre au Burundi n’ont même pas un véritable repas une fois les trois jours. Le Gouvernement essaie de venir en aide aux démunis sur les collines avec quelques kilos de riz et de haricots. Mais est-ce suffisant ? La grande question.

Le Ministère de la Solidarité devrait avoir un budget à la hauteur des besoins, des mesures comme par exemple « La solidarité pour l’éradication de la pauvreté » à l’instar de « l’effort de guerre » ou de « la participation au financement des élections » devraient être prises et constituer un projet du Gouvernement, ou encore instaurer un programme d’enseignement des techniques de culture modernes aux populations rurales afin qu’ils puissent eux-mêmes subvenir à leurs besoins serait aussi une solution non négligeable.

D’ailleurs notre prière ne serait donc plus : « Donne-nous aujourd’hui le pain de ce jour », mais « Assure-nous le pain quotidien. Ainsi soit-il ». De plus, nous n’oublierions jamais celui qui nous permettrait de manger tous les jours, n’est-ce pas ?

 


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