article comment count is: 0

MissBurundi : pourquoi nos reines de beauté ne gagnent pas à l’étranger?

Il est incontestable que l’année écoulée a  été marquée par la participation de nos miss dans des concours de beauté  internationaux. Baptême de feu : il est toujours difficile pour elles de finir au moins dans le  top 5.

Certainement,  comme  d’autres personnes,  la participation de nos reines de beauté  dans  ces concours m’emballe. En 2017, nos « ambassadrices » ont pris part dans quelques-uns.  Miss Africa Continent,  Miss heritage Global ou encore  Miss Africa Calabar pour ne citer que ceux-là.  Ange Bernice Ingabire, Monna Walda Kaneza et la fraîchement couronnée Annie-Bernice  Nikuze ont été au rendez-vous, toutes avec un dénominateur commun : bien représenter nos couleurs nationales.

S’il s’agissait de voter en ligne, j’en ai fait une routine de pianoter sur mon cellulaire ou ordinateur. Et erreur serait de dire que les médias   ne sont pas impliqués. Certains ont scrupuleusement suivi  les apprêts de nos miss. Néanmoins, une fois qu’elles arrivent dans les pays hôtes desdites compétitions, peu d’infos filtrent. Presque rien. Sauf quelques photos de la candidate  qui circulent par-ci, par-là sur le net.

« Des compétions nettement différentes des nôtres »

Alors que  je ne cesse de m’interroger sur ces concours qui se déroulent à mille lieues du Burundi, où les Burundaises ne brillent vraiment pas de mille feux, Ange- Bernice Ingabire retrace son passage  en août dernier  en Afrique du Sud pour « Miss Africa Continent 2017 » : « les étapes à elles seules  donnent du fil à retordre. Tout est coté. Les tenues vestimentaires, les votes en ligne, les différentes épreuves. Tout ».  Aucun détail n’est donc laissé.  Bref, rien n’est pris à la légère.

Autre hic, alors que  quelques-unes des candidates sont chaperonnées par leurs managers sur place, Ange Bernice a voyagé seule et met en cause le manque d’entrainement face à ce défi de taille : «Il ne s’agit pas seulement d’un simple concours d’éloquence ou de bien défendre son projet, comme c’est la coutume ici.  Loin de là ».  

Alors que les stylistes et les créateurs des différentes candidates  se mobilisent pour les habiller, elle déplore  les accessoires, « maigres », avec lesquels elle est partie: «Le passage avec la robe de soirée était l’étape  cruciale et la plus cotée et les candidates portaient vraiment des créateurs de renom.»

Monna Walda Kaneza, qui a fini dans le top 15 parmi cinquante candidates au Miss Heritage Global, relativise : «Rien n’est perdu. Un réseautage se crée. Et à chaque représentation, le pays est de plus en plus connu.»  Espérons !

 


A relire:

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion