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Immigration clandestine : qui sont les 9 dangereux individus arrêtés à Gitega ?

Ce 27 mai, un commando de 9 individus de l’espèce Equus a été appréhendé dans la commune Nyarusange de la province Gitega. À part leur statut de clandestins, ils se sont révélés après enquêtes préparer un complot ignoble : ternir l’image de la nation.

Ils n’auront pas fait long feu. Les défenseurs de la souveraineté et du rayonnement de la nation ont veillé au grain. Entrés illégalement sur le territoire burundais  au courant de septembre 2017, ces 9 malfrats ont perpétré leur premier et dernier forfait à Nyarusange, après avoir passé 10 mois à se terrer dans un abri pour migrants illégaux de leur espèce.

Pourtant, rien ne semblait annoncer leur caractère nuisible avant qu’ils ne se découvrent eux-mêmes : quatre pattes robustes comme leurs congénères bien installés et intégrés à Ruyigi, deux oreilles pointues, une aptitude à escalader sans encombre les pentes escarpées des montagnes burundaises en transportant des lourdes charges auparavant destinées à voyager sur la tête de nos mamans, et une intelligence limitée. Rien qui puisse donc soulever des soupçons. Des énergumènes pareils auraient-ils pu ourdir un attentat aussi insidieux? Peu probable.

Une main mal intentionnée derrière

Mis dans la lumière grâce à une enquête expéditive sur les réseaux sociaux,  leur passeur a voulu se dédouaner. Il aurait envoyé une lettre à l’agence de régulation des visites des étrangers à quatre pattes pour demander leur titre de séjour. Cette dernière aurait alors marqué son accord mais semble ne pas s’en souvenir. Il est donc très probable que ce document soit un faux, dans un pays où le faussaire a pignon sur rue.

Par contre, l’instigateur de ce complot, qui clamerait en mots couverts avoir été roulé aussi, est coupable à plus d’un titre. Il n’y a pas longtemps, il avait partagé des insinuations abjectes sur notre nation. Malgré des excuses dont on doute toujours de leur sincérité, il n’a pas tardé à récidiver en finançant cette mission secrète. L’immunité diplomatique couvre-t-elle l’espionnage, les agressions et le trafic d’équidés-commando?

Des leçons ?

D’abord, les reconduire  au centre de quarantaine à la frontière du pays est une mesure clémente au vu de leur crime. Ils mériteraient le même sort qu’un de leurs ancêtres mentionné dans une des fables de de la Fontaine, ou de passer sous le couteau du vétérinaire  comme le suggère un patriote vexé.

Par contre, cette population qui semblait s’être attachée à ces criminels devrait bénéficier d’une formation civique : leur rappeler que mis à part le fait que les Land Cruiser, peu importe s’ils vrombissent ou braient, polluent et favorisent des tares comme l’obésité. Il faut limiter l’invasion avant qu’il ne soit trop tard, avant qu’on ne voit notre président décorer à son tour un âne pour avoir sauvé un petit mwenegihugu d’un coin reculé qui devait se faire soigner.

 


A relire : La pauvreté, une des dix plaies d’Egypte au Burundi ?

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Les commentaires récents (4)

  1. Ajax et Ras, merci de me pousser toujours à vous lire les seules fois quand j’ai mon dictionnaire à côté de moi. Mais aussi, désormais, je vous lirai dans mes weekend de libre. Peu importe la taille de l’article, rien à faire, je m’en sors pas sans « kazinduzi ».

  2. Waraciy mwisure urashobora kwandika ibint nkivyo
    Si te un bon journaliste il fo faire un enquête et doe une belle information puis un boe journaliste ne trache jamais il reste o milieur