De la croyance aux miracles à la complexité de l’espèce humaine, Elodie Muco nous embarque à travers sa chronique hebdomadaire à la découverte des commentaires laissés par nos lecteurs sur notre site et sur notre page Facebook.
Manuela Kouagnang dans « J’ai abandonné mon enfant et depuis, ma vie est un enfer » De Tanguy Irangabiye
« […] Moi je ne pense pas que la solution soit l’avortement ou sa légalisation ; non rien ne garantit qu’elle se serait sentie bien après avoir avorté. L’avortement aussi pour certaines laisse des séquelles indélébiles.
Faut plutôt militer pour une éducation de la jeune fille à la sexualité et aussi mettre à leur disposition surtout en Afrique des moyens de contraception pour qu’elles puissent avoir une sexualité épanouie sans en subir les affres.
Mieux éduquées et possédant des moyens leur permettant de se mettre à l’abri de telle situation, ça ira mieux.
L’avortement n’est pas toujours la solution. Nos sociétés pour la plupart ne sont pas prêtes pour ça.
Choisissons d’autres alternatives»
Bien dit chère Manuela. Et pour le cas de notre jeune femme, nos familles africaines devraient savoir que la maturité commence lorsque l’adulte accepte les conditions qu’impose la réalité. Que des vies sauvées alors, que des gens heureux on aurait !
Désiré Nsengiyumva dans « Shithole countries »: au-delà du tollé De Cédric Bahimpundu
«Bien que je sois africain, je trouve que d’une manière ou d’une autre Trump a raison de nous traiter de tous les maux […]. Certains pays méritent d’être insultés à cause de ses présidents et des citoyens qui acceptent d’être dirigés par des présidents sans vision ni projet de société […]. Nos pays ont des richesses mal exploitées et mal gérées et ne sont jamais devenus indépendants économiquement. Nous tendons toujours la main aux gens qui exploitent nos terres et sous-sols. Donc le discours de Trump est un mal nécessaire pour que ce soit une leçon morale aux Africains et surtout aux dirigeants afin de revoir leurs stratégies et promouvoir les objectifs mondiaux de développement durable et entrer en compétition avec l’Occident. Bref, ce ne sont pas nos pays qui sont pauvres mais nos esprits».
«Ne cherchez pas en vous-même une excuse à la faute dont vous vous êtes rendus coupable», dit-on. Ce cher Désiré a tout compris. Pour lui, le mea culpa vaut mieux qu’un semblant dans le confort de l’innocence…
Ange B R-Nice dans MissBurundi : Pourquoi nos reines de beauté ne gagnent pas à l’étranger? De Martine Nzeyimana
«Nous sommes en 2018 et nous sommes toutes conscientes que dans le monde actuel la plus grande richesse, c’est le savoir … pour te dire que les livres, la lecture font partie de notre quotidien. On travaille dur pour être vraiment à la hauteur mais souvent nous sommes livrées à nous-mêmes dans tout ça.
Seulement tous les débuts sont toujours difficiles, et le plus important c’est de veiller à ce que celles qui vont suivre ne rencontrent pas les mêmes problèmes pour avoir plus de chance de remporter les compétitions.
Et tout burundais devait se sentir responsable et aider ces burundaises qui se donnent corps et âme pour porter loin les couleurs du pays».
«La meilleure façon de cacher quelque chose à un noir est de le mettre dans un livre ?» J’avoue que parfois j’y crois, surtout quand il s’agit de nos miss. Mais soyons réalistes, on n’attend des miracles que là où ils sont susceptibles de se produire. Et entre nous, le Burundi est loin d’être la Terre Promise. Mais gardons espoir chèrs miss, la patience et la volonté font des miracles…
Eliel Ndayitazira dans Diaspora: Un Burundais au pays des Khmers Rouges De Parfait Nzeyimana
«Le Burundi n’a aucune expérience à tirer du Cambodge. Peut-être le Viêtnam sur le plan économique, la Thaïlande et là aussi sur le plan économique et culturel. Politiquement, le Burundi ferait mieux de rester là où Il est. Merci»
Cher Eliel, la vie est faite de choix et « rester immobile ne sert jamais à rien. Il faut choisir entre progresser ou régresser. Même en politique, allons donc de l’avant et le sourire aux lèvres », comme le disait si bien Baden Powell !
Tad Williams dans Burundi : après le mariage, la pression de procréer De Fabrice Ndayikengurukiye
«Donc, en résumé, pour la majorité des témoignages (surtout des vieux) et des commentateurs, il n’est finalement pas question d’un « couple » dans le mariage, mais d’une « paire de parents » automatiques. Les gens sont hypocrites: si la fille se marie enceinte, c’est un scandale, mais si elle n’est pas enceinte deux mois après le mariage, c’est une catastrophe… ne voyez-vous pas l’incohérence et l’hypocrisie de tout ceci?»
Pas qu’un peu cher Tad. L’être humain, un éternel insatisfait ? C’est peu de le dire. Je conçois que vous soyez dérouté…
Bruce Mbonicura dans Secrétariats au Burundi: faut-il craindre de nouvelles « Gucci Grace » ? De Jean Blaise Migabo
«Contrôle de la zone d’incertitude! Le pouvoir est sexuellement transmissible?»
Il paraît cher lecteur…Mais en amour comme en politique, on oublie souvent qu’il est plus facile de conquérir que de garder sa conquête malheureusement!
À bientôt
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