Il ne se passe plus d’une semaine sans que l’on nous parle d’un enfant maltraité, des enfants enterrés vivant, d’une mère qui coupe la verge de son fils pour se venger de son père infidèle ou encore de ses enfants qui coupent les mains de leurs « amis » enfants pour les punir d’un vol de quelques épis de maïs. Dans quel enfer est-on ?
On s’en indigne. On emprisonne. On recherche les coupables. On enquête pour savoir s’il y a eu préméditation ou pas. On cherche le commencement du début jusqu’à la fin de la finition. On en tire les conclusions. Mais la situation ne change pas. Elle empire. À la fin on se demande si toutes ces mesures prises, ces balises mises en place dans nos lois, cette culture qui est la nôtre et qu’on glorifie tant pour son caractère « humaniste » sont des remparts à la violation des droits des enfants. Apparemment non. Même l’amour leur est privé aujourd’hui.
Dans une société où la grande majorité de la population se dit croyante (chrétiens, musulmans, animistes…) et dont la culture condamne toute forme de maltraitance humaine, on est en passe de se demander ce qui nous arrive, en tant que société. Le « aime ton prochain comme toi-même » tiré de la Bible a été oublié aujourd’hui. Les devoirs de protéger ses enfants, d’assurer leur sécurité, leur santé, leur éducation… sont aussi en train de prendre le large.
En moins d’une semaine, nous nous retrouvons avec deux faits dignes de l’état actuel de l’humanité ou plutôt de la bestialité de l’homme et du Burundais en particulier. Aujourd’hui, une mère a poignardé son enfant pour avoir cramé des haricots. On est où là ?
La pauvreté qui sévit dans notre pays depuis des décennies ne justifie pas tout. Non plus les situations chaotiques dans lesquels notre pays est passé. L’amour, la compassion, l’écoute, l’humanisme ne s’achète pas. S’acquièrent-ils avec le temps ? Je ne suis pas un sociologue pour en parler mais ce que je sais, c’est que l’amour d’une mère à son enfant est inné (ou le devrait). Certains devraient aller à l’école des animaux pour s’en rendre compte. Les animaux n’ont aucune conscience mais ils savent aimer leurs petits.
A relire:
- Des enfants qui coupent la main à d’autres enfants! Où allons-nous ?
- Le sort des enfants nés hors mariage au Burundi
- Burundi : après le mariage, la pression de procréer
C plus qu humain, les filles qui jètent leurs foetus ou les enfants,
Juste je me rappel en janvier 2001 à Goma, une fille avait voulu tué son fils parceque le monsieur supposée être le père avait nie la grossesse. Elle avait pris l’enfant à l’accouchement et la jeté dans une toilette. Après un ange Gabriel était entrain dans la toilette et avait attendu le son d,enfant, puis après cet enfant était tire de la toilette puis amène l’ hôpital cbca virunga pour le soin,
Le fait que tu exhorte les humains à aller vers les animaux et observer montre ton caractère optimiste. Les mauvais et les bons existent! ca change rien. Les bons continueront à être bons et les mauvais continueront à être mauvais. Ce qu’il faut faire: Ah, j’en sais rien!