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Dossier bourses d’études : que faut-il retenir ?

Depuis une dizaine de jours, Yaga vous a proposé un dossier sur les bourses d’études.  Les opportunités pour les jeunes burundais ont été passées au peigne fin. D’un seul coup d’œil et en guise de boucle, que faudrait-il retenir ?   

Au-delà des préjugés et des brèves de comptoir sans ignorer pour autant les difficultés que rencontrent nos jeunes burundais à la recherche des  bourses, le monde regorge d’opportunités. Maintenant, plus de prétexte. Sans se targuer d’avoir été exhaustif, Yaga vous a donné les principales pistes à explorer.

Les pays de la sous-région  ne sont pas moins nantis en matière d’octroi des bourses d’études. Mais saisir ces opportunités doit s’inscrire dans une dynamique générale d’intégration au sein de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est. En tête de liste : l’apprentissage de l’anglais.  Ce qui faciliterait par ailleurs la conquête du reste de l’Afrique anglophone.

Les pays du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest bien que lointains proposent  des opportunités de bourses d’études aux jeunes burundais. Et ce n’est pas un hasard. Un certain nombre de choses nous lient avec ces pays : le Nil, la Francophonie, etc. Au-delà de la diplomatie classique, tout étudiant qui y va est appelé à être un ambassadeur et resserrer ces liens.

Quant à l’Occident, comme disait John Lenon « You may say, I’m dreamer but I’m not the only one ». Et oui ! Il faut dire que le pays de l’Oncle Sam attire les convoitises tellement ses universités sont les plus prestigieuses. Et heureusement ces dernières proposent des bourses aux étudiants étrangers dont les Burundais.  Le seul souci, les Etats-Unis comme d’autres pays anglophones d’ailleurs exigent des documents en anglais et des tests de niveau. Ce n’est pas toujours évident pour un Burundais lambda qui est totalement francophone de s’y retrouver.

Toutefois, dans un monde de plus en plus multipolaire, tous les yeux ne sont plus braqués sur l’Occident et le pays du « Grand Timonier » semble être une des destinations asiatiques de choix pour les jeunes burundais, même si la connotation « Made in China » est loin de s’estomper.   Et du côté du Kremlin traditionnellement pourvoyeur de bourses d’études pour les Burundais, la vodka reste là et les étudiants ne sont pas obligés de devenir fous.  

Enfin, chers compatriotes, rompez avec l’illusion d’être plus intelligents que la moyenne et le monde s’en portera mieux.  Par contre, ayez la culture du mérite et de l’excellence pour ne plus recourir aux documents « Made in Buyenzi ».  Puis n’hésitez pas à vous lancer sur le chemin de la recherche des bourses. Mais cette aventure est jonchée d’obstacles de tout genre et même une fois au bout, on n’est pas sorti de l’auberge. Vous devrez faire face à la nostalgie, la solitude,  la difficulté de joindre les bouts du mois avec peu d’argent, le racisme, etc.

Dans tous les cas, « Qui veut aller loin ménage sa monture » et je ne dis pas le contraire. Loin de là. Du reste, au boulot !

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Les commentaires récents (7)

  1. Je suis interresé mais comment peut-on savoir si vraiment t’es bourssier?etant donné qu’aujourd’hui il y a beaucoup des histoires menteuses sur l’histoire de boursse en question donc j’ai besoin de la precision sur ce point avant de me lancé .merci