Icône radiophonique de la jeune génération burundaise avant la crise de 2015, le jeune journaliste et styliste Davy-Carmel s’est recyclé au Rwanda dans la télévision. Une carrière qui lui réussit plutôt (très) bien. Le blogueur Egide Nikiza s’est entretenu avec lui.
Yaga : S’installer et travailler au Rwanda, cela a-t-il été difficile?
Davy-Carmel : Les médias et la mode ont toujours été une passion, un rêve ultime pour moi. Je crois en Dieu et je suis convaincu que nous avons été créés pour un rôle précis et que nos rêves sont un moyen d’apercevoir cette destinée prévue pour nous. Lorsque je me suis établi au Rwanda, j’ai juste poursuivi mon rêve de vivre de mes passions. J’ai continué à prier et à travailler dur. Je toquais sur plusieurs portes, à la recherche d’un employeur éventuel. Cela jusqu’à ce que les portes de Rwanda TV, où je travaille actuellement, s’ouvrent. Depuis février 2016, j’anime Le MIROIR, une émission qui vise à inspirer les jeunes par le biais de la découverte des réussites professionnelles de différentes personnalités. Le tout se fait dans une ambiance de divertissement.
Etes-vous satisfait du travail que vous exercez ? Contribue-t-il à votre épanouissement ?
Tout à fait. Je suis totalement satisfait. Il me donne de l’opportunité de côtoyer des gens formidables et inspirants. J’ai rencontré notamment Akon, la star sénégalo-américaine, le malien Salif Keita, légende africaine de la world music, Morrocco Omari de la série américaine EMPIRE ainsi que les acteurs de la célèbre série les bobodioufs, Souké et Sidiki…
Le Rwanda attire actuellement des gens venus de tous les coins du monde. Et c’est de tant mieux pour ceux qui opèrent dans notre secteur (le journalisme culturel).
Je travaille beaucoup et j’en suis heureux. Mon émission a un bon feedback comme il en était le cas pour celles que j’animais à la radio Bonesha.
Vous sentez-vous intégré dans la société rwandaise ?
L’intégration est un devoir quand on change de milieu. Cela va de soi. Elle n’a pas été difficile pour moi comme pour nombreux compatriotes d’ailleurs. Le Rwanda et le Burundi ont des peuples qui se ressemblent sur plusieurs aspects, qui partagent divers éléments culturels… Au-delà de tout ça, une personne est considérée dans ce pays non pas par son origine mais plutôt par ce dont elle est capable, par ses compétences professionnelles.
Votre passion pour la mode est connue de tous à Bujumbura. Qu’êtes-vous devenu sur cet aspect-là ?
En plus de mon travail à la télé, j’ai lancé depuis l’année dernière ma ligne de vêtements, dénommée DavyK. Elle est spécialisée dans les chemises, vestes et shorts principalement pour hommes. Cependant, je n’ai pas oublié les femmes et enfants. Mes créations vestimentaires sont disponibles sur la page Facebook DavyK. Ma vie professionnelle se partage en gros entre les deux : le journalisme culturel et la mode.
Si demain la radio Bonesha était autorisée à émettre, est-ce que vous pourriez rentrer pour animer les émissions Le rendez-vous des branchés, Club de midi comme vous le faisiez avant ?
À cette question, je réponds tout simplement time will tell.
Ce que nous sommes capable de faire crie si fort qu’on entend à peine ce que nous disons que nous sommes capable de faire ,les bons talents ne se cache jaimais à la vue de ceux qui en ont besoin. Tout ça pour dire que ça m’enchante beaucoup de trouver que la passion etle reve de DAvy Carmel n’ont pas plus fin avec les moment difficile ,ceci est unexemple typique d’ une personne telentueux .Une personne de valeur contribue au developpement de l’univers, partout qu’elle soit. Je pense que demain ou après demain ,avec le temps ,les bon telents de Davy Carmels contribuueront au developpement des Burundais qui ,en particulier ,en ont besoin .A Davy Ingabire ,je te dirai big up