Depuis 2008, le blogueur Spageon Ngabo ne va plus au stade pour le défilé du 1er juillet. Motif ? « Le Burundi n’est toujours pas indépendant ». Il s’explique.
Depuis cinquante-quatre ans, chaque 1er juillet, le citoyen se lève, porte son uniforme de travail, s’aligne sur de très longues chaînes, marche en balançant bras et jambes dans le grand stade de Bujumbura. Les militaires, eux, assurent le spectacle en sautant de l’hélicoptère. Si ma mémoire est bonne, ma dernière participation au défilé du 1er juillet remonte à 2008. La raison de ma présence était simple : l’encadreur de mon lycée nous avait menacé d’un renvoi temporaire en cas d’absence. Il fallait choisir.
Le 1er Juillet, tout le monde n’a qu’une seule et même chanson sur le bout des lèvres, « nous nous sommes débarrassés de ceux qui nous marchaient dessus». Comme si tout cela était fini, comme si tout le monde était content. Ces discours ne sont que des« mouth-talks », du bla-bla.
A l’époque coloniale, nos arrières grands parents ont souffert de la chicotte. Le nègre exécutait sans discuter ni réfléchir les ordres venus d’ « en-haut ».
Aujourd’hui, à Musaga, au quartier 10 de la zone Ngagara, à Rohero dans les alentours de la cathédrale Régina Mundi, la chicotte fait pourtant toujours parler d’elle. Le haut-commissariat des droits humains à l’ONU, le Human Rights Watch et les activistes locaux parlent toujours de « lieux de torture ».
Pour le gouvernement bien sûr, « ceci est un mensonge monté de toutes pièces ». Mais « Mutama », Pierre Claver Mbonimpa, l’ancien Vice-Président de la République Alphonse Marie Kadege, le journaliste Esdras Ndikumana, …savent mieux que quiconque de quoi je parle.
Je ne nie pas le départ des colons Belges ou Allemands. Mais je ne me fais pas d’illusions non plus. L’indépendance du peuple burundais est toujours à discuter. Pour moi, la colonisation a juste changé d’acteurs et de mode.
Car il faut le dire, l’indépendance sans démocratie ne fait que ruiner le peuple. Et le Burundi en est l’exemple.
Sauf que l’exemple est très mal placé le reste était bon….et les gens comme Esdras te partagent parce qu’ils se sentent concernés. Mais ces bavures que tu nous décris ne sont pas synonyme de dépendance coloniale si non les noirs américains ne mouraient pas comme des chiens dans les rues des USA comme il en est le cas today…alors que les USA sont indépendants depuis belle lurette. Bref le contenu était bon mais l’exemple est déplacé…
Tu sais, Soleil Vugukuri; si le gestionnaire de la nation a adopté les pratiques du colon pour redresser les « présumés torts », doit-on dire que c’est pas colonisation juste parce que c’est un des nôtres? Ces tortures de tous genres, ce » transfert de filles » vers Oman, cette imposition d’idéologie d’un seul parti à toute une nation, cette impunité sélective,… en quoi tout ça est différent de l’époque coloniale? Pour les concernés, c’est tous, toi et moi y compris, car celui qui n’a mas partagé a commenté,…
Monsieur, ton article est rempli de la haine seulement,de l’ingratitude ou bien meme l’ignorance que du courage et du combat que nos ancetres ont subis. Ces bavures que tu nous narres,c’est pas seulement pendant le pouvoir de Nkurunziza que notre chère patrie Burundi connait ces genres des phénomènes, il fallait commencer juste en 1966,4ans après la proclammation de l’Indépendance, nous saurons croire ta crédibilité!avant de sortir un article quelconque, il faut d’abord méditer mon cher. Peut etre là aussi,tu as voulu dire que la mort du prince Louis est insignifiant?
ces genres d’hommes, ce sont eux qui vendent NOTRE PAYS BURUNDI.
Tu es pauvre!!!
Monsieur Yesunkiza, ce qui est intéressant avant tout dans ton commentaire, c’est ce que tu ne nie pas l’existence de ces pratiques qui datent de l’époque coloniale. Et puis, limiter ça au régime Nkurunziza, ce n’est pas ce que j’ai voulu présenter dans mon texte, mais surtout le fait que l’indépendance qu’on chanté nos ancêtres n’est soit pas comprise, soit compromise.
Sinon, comment expliquerais-tu le fait que la torture soit une pratique indéniable dans un pays supposé avoir « un gouvernement du peuple pour et par le peuple » ? Et puis, sans toutefois remettre en cause le fait que le PL Rwagasore soit mort pour son combat pour l’indépendance, il ne faut non plus définir l’indépendance du Burundi par la mort de qui que ce soit, c’est deux choses différentes.
Enfin, je ne sais pas ce que tu entends par « haine », toi. Il fallait expliciter un peu plus. Et si ce n’est pas un acte de bravour, selon toi, le fait de dénoncer comme tu veux m’en empêcher, c’est déjà ça le signe d’absence de démocratie comme je l’ai ennoncé; pourquoi évites-tu un débat contradictoire?
Monsieur Spageon,crois-tu qu’au Burundi y’aura deux indépendances? d’après toi,lesquelles?sinon,tu crois que le Burundi connaitra une durant toute son existance, d’après moi, nous l’avons déjà.ou bien c’est à partir de 2008 qui a commencé à réaliser que le Burundi est sous encore la colonisation?de qui par ailleurs? ne sois pas malin Monsieur spageon,c’est ça en fait si tu veux que je m’explicite! dans mon intervention,il n’ya aucune signe qui demontre l’absence de la demoncratie.il faut que nous constuisions notre pays dans l’honneteté. Ntawudashoboye, twemerane gusa,ntawuhora aho yabaye kandi aha turi harabandi. Par contre je vois mal ce qui veulent ne faire marcher en arrière enfin que les colons reviennent pour nous accaparer notre Indépendance, c’est ce qui font recours à eux chaque fois il y a un problème politique. Utema ugwiwe bamutiza Umuhoro.
il fallait d’abord te rappeler la définition du mot « INDEPENDANCE ».
Yesunkiza, prends la situation d’une mère qui a des seins, si tu veux de grande taille, mais chez qui l’enfant ne trouve rien comme lait maternel pour têter. Avoir des seins ne signifie pas forcément donner du lait, car des anomalies existent.
De même, le départ des colons blancs ne peut pas être synonyme d’indépendance; il faut que ça se vive, mais comment? Voilà la question à la base.
Si vraiment tu vois la démocratie toi, contentons-nous d’accepter que nous nr voyons pas les choses de la même façon (tolérance d’opinion dans la mesure du possible), mais, selon moi encore, notre démocratie mérite une remise en question.
Pour ce qui est de consteuire le pays, ce n’est que quand toi et moi voudrions accepter l’apport de tout un chacun, quand chacun verra l’autre un compatriote et non un « mwansi w’igihugu », quand chacun sera convaincu que » caratuvunye au profit des générations futures et pas pour nous », quand on acceptera que personne de parmi nous ne doit être contraint à vivre en déhors de son pays, que ta pensée sera réalisable. Sinon, c’est une illusion, « les seuls plantes qui peuvent pousser dans le désert sont des épineuses ».
courage frere meme s’il y a des revanchards ethinistes qui veulent tjrs du sang qui coule