L’Université du Burundi est une des institutions académiques les plus prestigieuses du pays en termes de formation. Mais elle a aussi la réputation d’être souvent agitée par des mouvements de grève multiples qui pourraient être évités, selon la blogueuse Caritas Ninziza (Pseudo).
L’Université du Burundi est une institution académique de référence dans tous les domaines scientifiques. Pourtant, ceux qui la fréquentent, aiment la baptiser « institution où règne l’ordre et le désordre dans un ordre bien déterminé ». Cette institution me sidère par son fréquent manque de calme.
Si des institutions qui offrent des biens et des services connaissent des moments de revendications, les grèves à l’Université du Burundi laissent tout le monde perplexe. Quand la paralysie des activités n’est pas occasionnée par des revendications du personnel dont les enseignants ou le personnel administratif, ce sont les étudiants qui expriment leur mécontentement.
Les grèves, principales causes de paralysie des activités
Les grèves étudiantes gangrènent les activités à l’Université du Burundi. Il y a un an encore, la bourse était le principal handicap du bon déroulement des activités chez les étudiants. A cela s’est ajouté les réformes académiques qui semaient la terreur chez ces derniers. C’est le même cas qui s’est récemment observé à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines où les étudiants se sont catégoriquement opposés à la diversification de leur formation. Ils rejetaient en bloc l’introduction des filières de qualification dans leur département par peur de se voir écartés de l’enseignement qui semble être le seul métier au Burundi.
Une autre cause de l’arrêt des activités à l’Université du Burundi est liée aux réformes administratives qui souvent ne trouvent pas l’approbation des anciens travailleurs, principalement des enseignants qui jugent celles-ci contraire à l’habituel.
Chaque fois que de telles situations se produisent, elles se décantent après d’énormes pertes de temps et de moyens financiers puisque l’institution continue d’engager des fonds malgré tout.
Un remède au chaos récurrent à l’Université du Burundi
Une des stratégies qui ramèneraient le calme dans cette institution serait l’assainissement de la communication. Un manque de pertinence dans la communication entraîne une crise de confiance entre les étudiants et les responsables de l’Université. Les étudiants de nos jours sont de plus en plus exigeants et veulent des détails qui nécessitent une manie de la communication exceptionnelle. Les étudiants, menacés plus que jamais par un taux croissant du chômage, trouvent toute réforme dangereuse quand celle-ci ne semble pas favorable sur le marché de travail. C’est pourquoi toute réforme, salutaire soit-elle, quand elle n’est pas bien expliquée aux bénéficiaires, cause des problèmes. Avec l’évolution du monde, le réajustement de certains programmes devrait enchanter les étudiants mais la peur du lendemain gâche tout.
C’est pourquoi, il est plus que nécessaire de revoir les méthodes communicationnelles dans chaque service. Cela aidera à prévenir des malentendus et ramener la confiance entre les partenaires.
On reclame biensur les debouches apres nos etudes universitaires!Car a n’aucun cas l’Etat peut former les etudiants qu’il vas innonder les rues et les « Rigara » car n’ayant pas de qualifications franchement disant!
Jamais ca!On ne va pas re resigner!
Tant que les esprits de certaines autorités académiques n’auront pas encore changé, la grève ne cessera pas de perturber l’activité académique. J’imagine avec plus d’espoir qu’il y ait quelques autorités qui ne sont là que pour inventer des mesures pouvant susciter des mécontentements du côté des étudiants. On semble avoir oublié ce que et comment leur était la vie estudiantine et ainsi opte-t-on pour des mesures répressives.
A L’université Du Burundi, L’ Etat Est Le Principal Promoteur Des Grèves Qui Se Font, On Ne Peut Pas Comprendre Comment Un Étudiant Qui Termine L’université Dans La Faculté Des Lettres Et Sciences Humaines N’est Pas Capable De Faire Le Travail D’enseignement. Pour L’ Etat Il Doit Y Avoir La Formation Post Universitaire.
C’est pas la faute au Rwanda, cette fois-ci?
Le Gouvernement Et les Autorités Académiques De L’Université Du Burundi Sont Les Principaux Agents Promoteurs De Ces Grève.Avec Mépris Et Négligeance,ils Décident Sans Qu’il Y Ait Consultation Des Etudiants Et Dialogue Avec Ces Derniers.On Sait Qu’au Burundi,l’enseignement Est La Principale Source Du Travail Pour Les Universitaires.L’introduction Des Nouvelles Filières Montre Réellement Que Le Gouvernement N’est Plus Capable D’employer La Population Qu’il Forme.
c’est vrai que le métier d’enseignant semble principal pour les diplômés de l’université.mais réfléchissons un peu, il y a l’IPA et l’ENS qui sont la pour former les enseignants. comment se peut-il alors que les étudiants de la FLSH projettent seulement leur avenir dans l’enseignement alors qu’ils ne sont même pas formes pour aller enseigner? Je n’ai rien contre personne, mais c’est mon point de vue.