Willy Nyamitwe recevant, chez lui, une délégation de la deuxième vice-présidence. Photo: Twitter
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Twittoscopie : Willy, un umutwip à l’épreuve des balles ?

Willy Nyamitwe l’a échappé belle, titrait Iwacu. Et sur Twitter, la nouvelle a fait des remous et a suscité diverses réactions. Si tout le monde était d’accord sur le fait que le conseiller du président était vivant, ce n’est pas le cas du tambourinaire le plus célèbre du Burundi, annoncé mort à plusieurs reprises. Quant à notre « sage », il est toujours là pour nous rappeler nos priorités. 

Le semblant de calme qui règne un peu partout dans le pays nous a hypnotisés. On pensait sûrement à autre chose, en cette fin d’année ! Comment se payer sa bière, par exemple. Mais la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe est venue rappeler dans quel état se trouve le pays. Après plusieurs assassinats ciblés et la mort des milliers d’autres Burundais, la réalité nous a rattrapés. L’assassinat d’une  personne d’une telle envergure aurait certainement suscité beaucoup de questions. Et même toujours vivant, c’est le cas. S’il s’en est sorti, un de ses gardes lui y a laissé sa vie.

https://twitter.com/BizumukamaD/status/803341628886880260

https://twitter.com/jabaga70/status/803596311496949760

Comment les abatwip ont-ils réagi à cet attentat ?


Comme on le sait déjà, au Burundi, à chaque fois qu’un événement pareil se produit, deux camps se démarquent. Et à chacun de faire son interprétation. Si certains ont compati, d’autres ont émis des regrets d’apprendre que Willy était toujours vivant. Certains abatwip connaissaient déjà les noms des instigateurs, juste après l’attentat. La police burundaise a aussi brillé par son enquête éclair. 

Quant à nous, chez Yaga, nous aurions regretté de perdre l’un des grands abatwip.

Fausse alerte sur Antime Baranshakaje

Depuis vendredi soir, des informations faisant état de la mort du gardien du sanctuaire de Gishora ont fusé de partout. Erreur monumentale, même Yaga l’avait retwetté. Nous nous en excusons. Bien que gravement alité, Antime Baranshakaje, la légende vivante du tambour burundais, est toujours en vie.

L’amour que lui portent les abatwip est indéfectible. À défaut de lui venir directement en aide, prions pour lui.

Toc toc, comment va le « sage » ?


L’homme à la « sagesse » inégalable au Burundi ne cesse d’émerveiller les abatwip. Il tweete comme il l’entend. Aucun sujet sur terre ne lui échappe et surtout quand qu’il s’agit de son champion, Donald Trump. Même W ole Soyinka ne peut faire exception malgré son prix Nobel et sa plus belle plume. 

Comment parvenez-vous, chers abatwip, à juger ce qui devrait être prioritaire pour les Burundais ? C’est pourtant facile avec le « sage ». Il suffit d’aller sur son compte twitter pour se rendre compte que réviser la Constitution devrait constituer la priorité des priorités. Cela permettrait aux habitants de Kirundo de ne plus mourir de faim chaque année, à côté d’un lac. Cette révision permettra aussi de trouver l’argent pour financer le budget 2017 sans parler des questions directement liées aux réformes du système de l’éducation. 

Quoiqu’un sage soit toujours incompris, un jour les Burundais finiront par comprendre les valeurs qu’un sage peut incarner dans une société. On peut le traiter de tous les noms mais sa marque reste indelible.

L’image de la semaine : Kitty, le « miaou »de Willy

En cette période de convalescence du conseiller principal en matière de communication à la présidence, Rénovat Sindayihebura, collègue de Willy Nyamitwe, tweete pour nous informer que Kitty, le chat ou la chatte de Nyamitwe, n’était de bonne humeur. La cause est à lire en dessous sur son tweet. Visiblement touchée par l’attentant contre son « boss », la chatte (Kitty sonne féminin) du conseiller a subi un traumatisme « hors du commun ». La pauvre chatte ! Ce qui lui a valu un tweet, retweeté 7 fois.

À la semaine prochaine !

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