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Twittoscopie: le pays de l’oncle Sam défié par le Burundi !

Quels ont été les sujets qui ont intéressé les #abatwip la semaine du 4 au 10 juillet ? En voici quelques-uns. Des Burundais condamnent les actes de violence perpétrés par la police américaine à l’encontre de la minorité noire. Même le ministre des affaires a fait une proposition à l’Union Africaine. Bobo Peace n’est plus. Comme chaque semaine, les tweets de Jean de Dieu Mutabazi, le « sage », sont passés à la loupe. Il y a eu aussi  l’affaire d’Etat, le nouveau permis de conduire ainsi que le tweet du président Nkurunziza.

Les Etats-Unis épinglés dans un rapport d’experts indépendants des Nations-unis. Un scoop qui fait jaser. La twittosphère burundaise a réagi. Une belle occasion pour tacler l’ambassadeur Samatha Power et son big boss, Barack Obama.

https://twitter.com/greyk482/status/752051624881815552

Suivez bien l’idée du ministre Alain-Aimé Nyamitwe. Oui, ce sont des noirs qui sont visés. Mais que va faire l’Union Africaine dans les affaires internes d’un Etat souverain ? Vous avez reconnu la chanson. Merci et passez ! Que cherchent les Nations-Unis au pays de l’oncle Sam ?

Le « sage », lui, le fait dans le bon sens. Plein de courtoisie et digne d’un sage. Car lui, les opportunités, Ils ne les ratent jamais. Le sage, humble, pacifique et qui a de la compassion a, avec sa plateforme de « l’opposition pacifique », condamné ces actes de racisme aux USA.

Bobo Peace est parti

Chanteur de Peace and Love, l’un des meilleurs groupes de musique au Burundi, Jean Bosco Niganze, Bobo pour les intimes, n’est plus.Il faisait la joie et le bonheur des Burundais au restaurant-bar Imuhira. La musique qui frémit tous les vendredis dans ce quartier de Ngagara n’aura plus jamais la même résonance. Car un bon matin, le rare oiseau du coin qui égayait les soirées des Burundais a fini sa course, son chemin, sur un mur du quartier Kigobe dans sa voiture ce 7 juillet dernier. En bon croyant, nous dirons que « Dieu l’a rappelé auprès de lui pour qu’il lui chante les beautés du Burundi ». Les #abatwip effondrés par la nouvelle n’avaient qu’un souhait : « RIP, l’artiste »

Qu’a tweeté le sage?

Vous connaissez certainement l’expression « mettre la charrue avant les bœufs ». Vous ne serez donc pas étonnés que notre « sage » national en politique, Jean de Dieu Mutabazi, l’emploi pour des raisons économiques. Quand les Africains clament haut et fort que l’indépendance de l’Afrique dépendra de sa capacité à se prendre en charge, le vieux en sait apparemment trop. Permettez-moi un néologisme, c’est de la « twittosagesse. »

 Le tweet de la semaine

Nous le savons, le français n’est pas notre langue. « Il est venu en avion » comme disent les Burundais : Caje mu ndege ! C’est connu de tous les abatwip. Mais comment interpréter ces lignes accompagnant cette photo. Ancien compagnon d’armes ou… ? Trouvez l’erreur !

Ecrire en 140 caractères n’est pas de l’eau à boire, c’est la mer.

La petite histoire du permis de conduire

Nous ne pouvons pas nous passer de la petite histoire du permis de conduire. Connaissez-vous la première personne ayant reçu le permis de conduire burundais ? Un Grec du nom de…Yuma Bin Mabrouck. Mais le prix de ce sésame, n’est plus à la portée de toutes les bourses. Le gouvernement a décidé d’introduire un nouveau permis de conduire biométrique qui coûtera 100.000 FBU. Les abatwip ont eu leurs mots.

 Aid et les tweets présidentiels

Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons percevoir le tweet du président Nkurunziza. Et quand un tweet arrive, il est précieux. De nombreux #abatwip viennent pour plusieurs raisons. Certains pour questionner, d’autres pour louer ou se lâcher sur la personne qui incarne l’autorité de l’Etat. Bon, il vaut mieux censurer certains propos.

L’ affaire d’Etat

L’interview accordée par l’auteur néerlandais du livre « Heineken in Afrika » au blogueur Bukeyeneza a été sujet d’une vive discussion sur twitter. Les abatwip ont donné leur avis. En voici quelques-uns.

Entre-temps, on a assisté à un jeu « je te connais, je ne te connais pas » entre journaliste Olivier van Beemen et Willy Nyamitwe. Certains ont eu des commentaires beaucoup plus osés.

A la semaine prochaine avec la deuxième saison d’Arusha II.

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