L’annonce ce 7 octobre a fait l’effet d’une bombe : le Burundi est le premier pays africain à engager une procédure de retrait de la CPI. Tandis que certains s’interrogent toujours sur les conséquences de cet acte, le blogueur Spageon Ngabo dénonce une mesure qui vient conforter la culture de l’impunité dans laquelle nous baignons depuis plus d’une cinquantaine d’années.
Ce matin-là, je me suis levé sur une information ahurissante : le premier Vice-président de la République venait d’annoncer le retrait officiel du Burundi du statut de Rome. Deux questions me viennent directement en tête. Allons-nous désormais esquiver tout ce qui ressemble à la justice ? Le Burundi n’entend pas punir ses criminels ?
La justice laisse à désirer
Depuis des décennies, le Burundi vit des nuits sombres. Traduire en justice les différents responsables devrait être une priorité. Malheureusement, la Justice burundaise semble ne pas être capable de se saisir des dossiers qui impliquent des personnalités haut-placées.
Dans le langage des Burundais, il est plus compréhensible de parler de la CPI ou de « La Haye » plutôt que d’évoquer le statut ou la convention de Rome. Il y a aujourd’hui la volonté de contourner l’appareil judiciaire de La Haye. Or, dans un pays où l’impunité et le clientélisme ont été érigés en mode de gouvernance, que nous reste-t-il comme mécanisme juridique capable de se prononcer sur les grands crimes commis par « les grands » ? J’ai l’impression que nous nous dirigeons vers l’enterrement de tout ce qui s’apparente à la justice.
Si je m’en tiens à ce que nous raconte l’histoire du Burundi, depuis l’abolition de la monarchie, aucun régime ne me paraît avoir essayé de consolider le pouvoir judiciaire. Tous ont tenté de profiter de la confiance accordée par la masse populaire pour réprimer toute voix discordante et installer un pouvoir totalitaire. Toutefois, aucun de ces régimes n’a pour autant réussi à régner éternellement. Voilà au moins un semblant de justice.
Pas de justice, pas de respect, bonjour le désordre.
Je m’imagine déjà ce Burundi où les puissants voudront mettre en œuvre tout ce qui leur passe par la tête, même « servir le diable », sans craindre d’éventuelles ripostes juridiques à long terme.
Ce sera alors la règle du tout est permis. Mais plus les faibles se sentiront opprimés, plus ils chercheront à se liguer contre ce pouvoir pour changer la donne. Ce n’est pas le retrait du statut de Rome qui va arranger les choses, mais plutôt un vrai changement dans la façon de gérer l’Etat.
plz GOD help our country and i know your are cable.it is really not understandable that African leaders want to lead like animals where the tiger is cable to eat the antilope at any time it want.Au Burundi is it true that »la lois du plus fort est toujours la meilleur »?GOD it is time for to act.
Even When Adolphe Hitler Was Killing Jews, God Kept Silent. Do You Think That God Is Going To Act For Burundians? Why Not For Somalians?Syrians?… We Do Not Know His Thoughts!