« La communauté internationale n’est pas là pour imposer une voie à suivre aux Burundais, son rôle est plutôt de conseiller, guider dans une voie qui mène vers une paix durable ». C’est l’avis de la bloggeuse Ninziza Caritas (Pseudo), qui invite ses compatriotes à regarder la réalité en face plutôt que faire l’autruche.
Bien avant que les choses ne dégénèrent, la communauté internationale a toujours été sur ses gardes. Des mises en garde de la CPI, communiqués de l’EAC, des menaces de l’Union européenne, des USA, … Toutes ces mesures pour prévenir le pire. L’opposition au troisième mandat de Nkurunziza et son camp ont été les protagonistes légendaires de cette secousse qui risqua de fendre le Burundi en deux.
Et plein d’initiatives ont été entreprises par d’autres pays, toujours sans aboutir aux résultats attendus. La sous-région, l’Union africaine, l’Union européenne, les USA et l’ONU assistent toujours au théâtre dramatique que vit le Burundi depuis près de 10 mois. À l’heure actuelle, certains s’interrogent quant au rôle exact de cette communauté internationale : Ont-ils été si « lâches » pour laisser le Burundi se déchirer sous leurs yeux ? Ou ont-ils tout simplement joué la retenue et se sont contentés de donner des orientations pour la gestion de la crise ? Même les sanctions prises se sont avérées être sans effets et semblent avoir été timides.
Un message
Que l’on ne s’y trompe pas, derrière toutes ces visites effectuées au Burundi par ces personnalités, se cachait une invitation : les Burundais doivent apprendre à vivre la réalité burundaise ensemble comme des frères et sœurs. Renforcer la tolérance, accepter nos différences et la diversité du pays. Le grand risque serait de croire que la communauté internationale, à travers ses visités renouvelées, murmurait aux Burundais : « Restez tranquilles ! Nous veillerons toujours sur vous. Rien de pire ne s’abattra sur le Burundi sous nos yeux !»
Mon œil !
Merci madame pour cet avis. La communauté internationale a toujours joué son rôle selon ses capacités. Ces visites ne pourraient rien donner autre que ce qu’elles ont donné: les histoires de veste, vol ajournés, etc. La solution à la crise Burundaise est dans nos mains, nous les Burundais.
Désolé, mais cet article est désespérément nul !
Soit on n’écrit rien,
Soit on développe, on documente, on argumente, on est fait un texte fort.
Pas une sorte de pamphlet propagandiste