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Notre futur président dans l’impasse

En réponse au billet d’Eric Heza (pseudo) qui chargeait les « hommes de bien » pour leur « inaction », la contributrice de Yaga Alice (pseudo) prend leur défense. Selon elle, ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes.

Aussi loin que je me souvienne de  l’histoire de mon pays,  il y a toujours eu des hommes courageux, des héros. Certains ont été célèbres. Le prince Louis Rwagasore pour l’Indépendance. Melchior Ndadaye pour la démocratie… D’autres ne le seront peut être jamais, en tout cas ils ne seront jamais inscrits dans la mémoire nationale.

L’histoire du Burundi depuis le 26 avril 2015, montre un autre visage du peuple burundais. Des jeunes et des moins jeunes, conscients du lourd prix que nous ont couté les Accords d’Arusha, respectueux de la valeur sacrée de la Constitution nationale se sont mis à l’œuvre par des moyens « pacifiques » selon certains et « insurrectionnels » selon d’autres. Ils criaient à qui voulait bien l’entendre que le troisième mandat était le fruit défendu. Le toucher revient ni  plus ni moins à transformer le Burundi en  enfer.

Quel a été leur sort ? Ils sont devenus les proies de la police: arrestations, emprisonnements, tortures.

L’impasse

Il est facile d’accuser les plus actifs d’entre eux de ne pas avoir été suffisamment courageux, de ne pas avoir obtenu de résultats satisfaisants. Certes les leaders dont le Burundi a besoin sont autour de nous, mais  ils sont peut-être dans l’impasse.

Intégrer le système politique en place? Alors que c’est peut-être à cause de ses failles que nous en sommes là aujourd’hui ?…Incertain.

Rejoindre l’opposition ? Elle n’a pas de véritable projet politique pour le pays. La plupart de ses leaders sont en exil. Pendant ce temps, leurs partisans se font arrêter, torturer et tuer. Le modèle n’est pas intéressant pour un bon leadership.

L’avenir de ce pays est dans les mains de ce leader qui saura s’imposer et rester en vie.

Alors ne dites pas que notre leader est lâche, parce qu’il/elle ne fait rien actuellement. Peut êtrequ’il/elle cherche un moyen de ne pas être un aigle qui se comporte comme un poussin ou de ne pas être un aigle écrasé dans l’œuf avant d’éclore.

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Les commentaires récents (1)

  1. peut etre que nous comprenons différemment la signification du mot « Leader ». De ma part je suis convaincu que notre irremplaçable président « Pierre Nkurinziza » est un vrai leader. contrairement a ces hommes politiques de l’opposition qui ont fuit le pays sous prétexte qu’ils pouvaient être tortures voire tues, notre actuel président n’a pas eu peur de regagner le pays quand des charlatans avaient pris le pouvoir le13/5. Sûrement sue Nkurinziza avait des causes nobles a défendre pour l’intérêt du vrai peuple Burundais jusqu’à sa mort. Mais comme vous le savez la lumière z toujours victoire sur les ténèbres. Quand il est revenu de la Tanzanie, les ténèbres que l’opposition avait seme dans notre patrie le Burundi a disparu. Aujourd’hui tout vrai Burundais est dans la paix e t la tranquillité. Pour moi, un vrai leader est celui qui accepte de mettre sa vie en danger pour l’intérêt des autres comme c’est le cas de Ndadaye et Rwagasore comme vous l’avez dit, mais il faut ouvrir les yeux et y ajouter le Président Pierre Nkurunziza qui a manifester son leadership après le coup d’État du 13/5/2015. D’apres vous s’il choisissait de rester en Tanzanie, que serait le Burundi et les vrais Burundais aujourd’hui?