Photo d'illustration : sortie d'école à Kabezi ©Yaga
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Grossesses chez les adolescentes : que faut-il faire ?

Selon le rapport sur la fécondité de l’Institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU) sorti en 2011,  quatre-mille sept-cent soixante élèves ont abandonné l’école à cause des grossesses précoces entre 2009 et 2012. Le blogueur Thierry Nijimbere s’inquiète de ce fléau qui mine la jeunesse burundaise.

J’ai pu parler à une adolescente de dix-sept ans qui est tombée enceinte d’une manière imprévue, « pour avoir voulu montrer tout l’amour qu’elle avait pour son copain ». Par conséquent, elle a été renvoyée de l’école. « Aujourd’hui, je regrette fort l’erreur que j’ai commise. Je viens d’une famille nombreuse et nous sommes très pauvre. Je ne sais pas comment je vais survivre avec mon bébé après l’accouchement », se plaint-elle. Son histoire m’a profondément touché et m’a laissé une question dont je n’arrive toujours pas à trouver la bonne réponse : pourquoi les filles répètent-elles souvent cette erreur ?

Certes, la pauvreté est un facteur qui peut favoriser ces grossesses précoces, car nous avons une population jeune et sans source de revenu. Cela me pousse à me poser une autre question : comment éradiquer ce problème ?

Des responsabilités partagées

Chaque problème sur la terre a une solution, comme chaque question existante possède sa propre réponse. A mon avis, le meilleur moyen de lutter contre l’augmentation des grossesses est l’abstinence. Toutefois, comme le corps humain a souvent des désirs, d’autres méthodes – comme la contraception et le préservatif – peuvent être appliquées. Il faudrait également mettre en place des campagnes de sensibilisation pour qu’un dialogue permanent soit instauré avec les jeunes.

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