Le blogueur Spageon Ngabo veut accorder le bénéfice du doute au nouveau patron du Cndd Fdd : ses discours sont plus ou moins rassurants comparés à ceux de ses prédécesseurs.
J’écoutais récemment un discours du tout nouveau secrétaire général du parti au pouvoir, Mr Evariste Ndayishimiye. Il s’adressait aux membres de son parti dans la province de Gitega, le 4 Septembre dernier. La vidéo sur Youtube est titrée « Unissons-nous pour bâtir le Burundi ». Et surprise, le ton est édulcoré et les idées sont limpides. Les prémices d’un printemps dans la crise burundaise ?
Un message fort
Dans son discours, M. Evariste regrette les moments sombres qu’a connus le Burundi ; « vous connaissez tous d’où nous venons. Même celui qui ne savait pas, il a récemment eu le temps de voir que le Burundi peut se transformer en Somalie en un laps de temps. Et personne ne souhaiterait y retourner. » Mais, comment compte-t-il faire pour éviter que les erreurs du passé se reproduisent ? Je ne peux placer ma confiance que dans le temps.
Outre ce regret, le « SG dd » pense qu’« un mauvais dirigeant divise son peuple ». Ceci me rappelle un bon message, « ntihica ubwoko, hica intwaro mbi » (ce n’est pas l’ethnie qui tue, mais bien une mauvaise administration ») datant du temps du maquis, quand des conflits internes au sein du mouvement rebelle FDD avaient abouti à des assassinats de certains officiers sur base de leur origine ethnique. Encore une fois, veut-il promettre un changement ? Aurait-il un plan pour mettre un terme aux tueries qui s’observent un peu partout dans le pays ?
« je vais approcher toute personne qui nagera à contrecourant, pour lui demander ce qui ne va pas, afin de la ramener sur le chemin de la construction d’un Burundi meilleur», jure-t-il. Il promet également d’en finir avec ce qu’il appelle la « maladie de globalisation ». Est-ce une façon de se dédouaner, de se tirer d’affaire sur les accusations portées contre son parti avant qu’il en soit le patron ?
Tremplin pour une bonne carrière
En tout cas, je n’étais pas habitué à un ton pareil, surtout pas de la part d’un président ou d’un porte-parole du Cndd-fdd. Le contenu des communiqués de ce parti et le ton sur lequel ils étaient lus ont, pour moi et peut être pour certains, servi à comprendre que le Burundi ne peut pas beaucoup espérer sous le guide du parti de l’aigle.
Enfin, comme le veut M. Evariste, je me permets de l’épargner de « la globalisation ». Je me laisse penser que sous son commandement, les choses vont désormais changer.
Toutefois, le temps reste le bon juge.
Le Burundi a connu du changement depuis 2005, seulement il y.a ungroupuscule des hommes,disons rempli de haine ou non rassasie jamais, qui n,ont jamais compris que CNDD-FDD pouvait conduire le pays au dela 2010,ce groupuscule a commence de semer la haine contre le pouvoir, via les radios prives,soit disant que les medias sont independants,si non le Burundi le gouvenement en place aujourd,hui, a la volonte de developper le pays, laissez de lui saboter,bientot vous serres satisfait
it is good if he can implement what he has said to the nation.