Comme dans la plupart des pays africains, au Burundi, les réseaux sociaux restent le moyen le plus adéquat et le plus accessible pour s’exprimer. Certains en ont fait leurs porte-voix.
Les réseaux sociaux jouent un rôle prépondérant dans des pays où certaines libertés sont réduites. Au Burundi, ils restent encore l’une des sources importantes d’information.
Après la destruction de plusieurs médias et les intimidations que connaissent actuellement certains journalistes, les réseaux sociaux sont très sollicités. La twittosphère burundaise, par exemple, a vu croître son nombre d’utilisateurs en dépit de multiples abus rapportés. Il lui est reproché notamment de véhiculer des rumeurs.
Le collectif de blogueurs « Yaga » poursuit ses séances de débats, L’autre, c’est moi, avec ses lecteurs et contributeurs à l’IFB. Jeudi, le 27 octobre 2016, la question qui était au centre du débat, est d’actualité : « Au-delà de la dénonciation sur les réseaux sociaux, quels changements apporter à nos communautés? »
Divers invités avaient répondu présent à l’invitation. Deux camps se sont démarqués. L’un soutenant la thèse selon laquelle la dénonciation est une action citoyenne en soi qui peut emmener au changement, et l’autre prônant la dénonciation qui doit nécessairement être suivie d’une action concrète et palpable.
Suivez les arguments des uns et des autres à travers ces extraits spécialement choisis pour vous.
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