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#ParlonsSolutions : si on veut, on peut

Burundian Youth Initiative est un groupe d’étudiants qui analyse les problèmes qui minent la société burundaise et tente de proposer des pistes de solutions. Ils ont répondu à l’appel à participation de la campagne #ParlonsSolutions initiée par Spark et le collectif des blogueurs «Yaga» Des recommandations ? ils en ont fait aux jeunes et aux décideurs.

Partout dans le monde, les jeunes connaissent des problèmes similaires et souvent complexes. Le chômage, la délinquance et l’oisiveté en sont les plus frappants. Mais plus particulièrement au Burundi au sommet des problèmes se trouve : l’inaccessibilité des jeunes à l’emploi (≠ chômage). Et c’est à notre avis la source du reste des problèmes des jeunes comme la pauvreté, la délinquance, l’alcoolisme, la prostitution, l’instrumentalisation politique et autres en raison de leurs vulnérabilités engendrées par le manque d’emploi.

Que recommandions-nous ?

Comme le disait Albert Einstein : « Un problème sans solution, est un problème mal posé. » Ainsi donc, pour nous, l’entrepreneuriat est un remède recommandable voire indispensable. Mais il faut encore que les acteurs clés jouent, chacun convenablement, sa partition.

Aux jeunes : d’entreprendre.

Ils doivent monter leurs propres activités génératrices de revenus. L’esprit d’entreprise s’impose. Il suffit de vaincre la peur, avoir un esprit ouvert, oser prendre les risques et aimer son activité sont autant de conditions qui pourraient permettre aux jeunes de dépasser leurs difficultés. Les jeunes doivent mettre en valeur leurs savoir-faire, leurs talents ou leurs capacités créatives et innovatrices.

A l’État et aux partenaires économiques et financiers : de soutenir et d’encourager les jeunes.

L’État doit, si besoin à l’appui d’une réforme pouvant être apporté dans le code du travail actuel Burundais, obliger les entreprises de prendre en stage les jeunes diplômés en vue d’améliorer leurs capacités et leurs employabilités.

L’État et ses partenaires doivent assainir le climat des affaires en offrant des opportunités aux potentiels jeunes entrepreneurs afin que ces derniers puissent profiter, s’épanouir et s’identifier en ce système. (Les financements, les fonds de garanties etc.)

Des projets et programmes nationaux en faveur de l’emploi des jeunes doivent être concrètement initiés par l’État et ses partenaires de façon efficace dans le sens où les jeunes en soient des bénéficiaires prioritaires.

Enfin, l’État et ses partenaires doivent mieux investir dans la jeunesse en accentuant leurs efforts dans le secteur de l’éducation et de la formation de façon à s’adapter aux réalités du monde du travail.

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