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#ParlonsSolutions : le Burundi a besoin de techniciens

Rivardo Niyonizigiye est un jeune poète, dramaturge, blogueur et chanteur. Son blog est exclusivement culturel. Pour ce jeune burundais, le problème que connait le pays est lié à son système d’éducation qui n’est plus adapté aux réalités actuelles du pays. Ses recommandations vont surtout à l’endroit du gouvernement.

Au Burundi, une grande partie de la population est non instruite tandis qu’une autre, infime, a reçu une éducation scolaire. Ce groupe cultivé ne parvient toujours pas à mettre notre pays sur les rails du développement parce qu’un défi de taille se dresse sur son chemin : la pauvreté. Celle-ci joue un rôle de « contre-développement. » A cause d’elle des milliers de jeunes ne peuvent pas bénéficier d’une formation souhaitée, de qualité.

Le système éducatif ne répond plus aux aspirations du pays. Il faut qu’il évolue car le Burundi actuel n’a pas besoin de bureaucrates mais de techniciens, d’hommes de terrain, en grand nombre. Le système semble toujours former pour le besoin de l’administration publique et pourtant l’État ne peut plus donner du travail à tous les jeunes diplômés.

Les mentalités burundaises empêchent parfois le bénéficiaire de l’éducation d’évoluer : « Il faut donc faire comme les autres. » L’éducation est un processus de désenclavement qui est propre à un pays et qui doit suivre l’allure des autres. Si on ne bénéficie pas, dans le futur, de la formation dans laquelle on a évolué, c’est que ladite formation a été un échec. Confiant que l’éducation est la base de tout développement économique, politique, sociale,… le Burundi devrait tout faire pour renforcer ce secteur et l’adapter aux besoins actuels du pays.

Mes recommandations

– Les parents devraient laisser l’enfant se choisir une filière. Cela pourra favoriser sa créativité et développer en lui la culture d’excellence.

– Le gouvernement devrait transformer tout secteur en secteur d’opportunités. (chez nous, les écoles des arts comme la musique sont encore minimisées, on ne peut pas trouver de docteur en musique, par exemple.)

– Les hommes instruits devraient aussi penser à faire du bénévolat. Enseigner les non instruits. Une sorte de mise à niveau serait utile dans notre société. (Personne ne marche seul dans une société.)

– Le gouvernement devrait suivre les jeunes talents et favoriser le désenclavement de ces derniers par l’accès aux nouvelles technologies.

– Le gouvernement devrait aussi poursuivre les réformes dans le secteur de l’éducation afin d’abolir cette éducation de formalité en adoptant une éducation adaptée aux réalités burundaises qui répondra efficacement à nos attentes.

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