À la veille des élections législatives et communales prévues lundi, les violences sont loin de s’arrêter au Burundi. Des grenades sont lancées. Par qui ? C’est le mystère du moment.
Le week-end dernier encore, plusieurs attaques à la grenade ont été perpétrées à Bujumbura, mais aussi à l’intérieur du pays, dans le nord, à Ngozi et à Kirundo. Des attaques similaires ont continué durant la semaine, alourdissant davantage le bilan déjà lourd.
Le rassemblement contre le 3e mandat nie toute responsabilité. « Notre mouvement est et restera pacifique », a assuré l’un de ses membres. Quant à la présidence, elle s’est exprimée via son responsable de la communication, Willy Nyamitwe. Il dénonce une « campagne de terreur orchestrée par les politiciens et les activistes de la société civile », instigateurs de la contestation.
À les écouter, chaque camp attribue donc les attaques à la grenade à son adversaire.