Vous avez été nombreux à réagir aux conclusions du sommet de Dar es Salaam. Et surtout au billet de Yaga, le sommet du blabla. Trois commentaires sur Facebook ont retenu notre attention.
Par Yaga
Un lecteur écrit :
« Je pense qu’on ne peut pas condamner les retombés de ce communiquer parce que les membres de cette communauté reconnaissent très bien le droit légitime du peuple burundais a manifesté pacifiquement pour le respect des accords d’Arusha et de la Constitution. Donc, la manifestation continuera et le gouvernement burundais est tenu à protéger les manifestants. Par ailleurs, nos droits ne nous seront jamais servis sur un plateau par les ténors du pouvoir de Bujumbura mais nous devons les arracher! Vive les manifestants! Vive les accords d’Arusha! Vive la Constitution ».
Un autre poursuit :
« Que cela soit une leçon non seulement aux Burundais mais aussi à tout le peuple Africain. Certains de nos leaders sont hypocrites, égoïstes et profitent des malheurs des autres. Vous vous souvenez de l’embargo que le Burundi a subi après la mort de Ndadaye? Les Burundais en ont souffert et pourtant certains des pays limitrophes en ont profité. Actuellement les Burundais meurent chaque jour pour une bonne cause « le respect de lois », la restauration de la vraie démocratie à savoir le droit d’expression, l’alternance politique, la bonne gestion du bien public,…mais les mêmes leaders africains qui étaient censés aider le peuple Burundais s’en foutent éperdument! Quelle honte! Est-ce que les gens que la police tue chaque jour à cause d’un seul homme ne leur font pas pitié? Les manifestants sont-ils descendus dans la rue pour réclamer la prolongation du calendrier électoral ? Chers Burundais, ne comptez plus sur ces leaders africains égoïstes et hypocrites et surtout moins sur ceux de l’EAC en l’occurrence de Kikwete ! La solution viendra de vous seuls! Combattez pour vos droits les plus ultimes jusqu’à la dernière goutte! »
Un autre enfin :
« Nkurunziza n’en sort pas vainqueur, bien au contraire. Seulement, attendez-vous à une énième violation de la constitution et de l’accord de paix d’Arusha. En effet, de fait et de droit, la CENI n’existe plus, car composée, désormais, des Hutu seulement. Pire (ou mieux c’est selon, la CENI ne peut lancer un moindre communiqué, puisque selon les textes, tout communiqué doit être signée par au moins 4/5 de ses membres. Petit souci pour le pasteur-footballeur : les Tutsi qui manquent, il va bientôt les remplacer. Nécessité de l’approbation du Parlement ? Pas de souci non plus ; on est au Burundi : même si le mandat de l’actuel parlement a déjà expiré, Nkurunziza va le réunir pour les besoins de l’inconstitutionnalité. Quelle leçon tirer ? Eh bien, de fait et de droit, Nkurunziza, c’est fini ! »
Mes Chers AMIS BURUNDAIS!
Comment n’avez-vous jamais songe et pense a utiliser votre sagesse ancestrale et accepte de vous comporter en vrais BASHINGANTAHE??????
N,avez-vous pas des philosophes,des ZENON?des Vieux capables de dialoguer et de resoudre vos problemes?Pourquoi toujours ce reflexe au sang humain?Quel honte?Toujours des sacrifices humains pour avoir le pouvoir?Pourquoi l’acces au pouvoir chez vous est toujours lie a l’ethnie?Vous nous etonnez serieusement,mais notre chance est que vous etes bien connus dans la sous-region et vos reflexes et le double langage nous etonnent?